Archives par mot-clé : Joyce CURVAT

RÉSISTER-Collective du 4/11 au 11/12/2022

 

RÉSISTER est le thème de cette exposition et bien sûr chacun connaît le sens de ce mot et ce qu’il implique : Le REFUS.
La résistance est autant physique que mentale, que psychologique.
Mais elle ne s’arrête pas là.

C’est aussi créer pour s’évader, pour sortir de la réalité.
Créer en dépit des conditions matérielles ou des interdits, être hors les normes esthétiques conseillées ou imposées.
Car résister, c’est aussi désobéir, s’insurger, tenir tête, c’est le non consentement.

Le philosophe dit que résister, c’est faire surgir de la nouveauté, inventer des issues, ouvrir des portes dans toute situation, quelle qu’elle soit.

Picasso dit que l’art est un instrument de guerre offensive et défensive pour résister à l’ennemi.

Alors regardons et écoutons ce que tous les artistes présents dans cette exposition ont à nous dire et quelles ont été leurs armes !

 






SOLITUDE du 5/11 AU 12/12 2021

 

SOLITUDE

De quelle(s) solitude(s) parle-t-on ?

Si l’on adopte le point de vue du philosophe, la solitude ne serait pas la destination de l’homme, mais plutôt sa condition. Il n’est pas fait pour elle, mais par elle et sa vocation serait plutôt relationnelle. D’où un paradoxe : la solitude semble simultanément être la condition même de l’homme et l’obstacle qu’il doit surmonter pour ne pas succomber à la déréliction.

En dehors de ces réflexions revenons aux solitudes du quotidien. 

Les non choisies, les douloureuses, celle de l’innocent que l’on dit coupable, de la victime affrontant son bourreau, la solitude du mourant ou de l’abandonné… sans oublier celui qui s’ennuie en sa propre compagnie !

En revanche, la solitude choisie peut être délicieuse, comme celle du promeneur enchanté par la beauté du paysage, de l’alpiniste ou du navigateur enivrés d’espace, ou au contraire celles du méditant plongé en lui-même et du lecteur oublieux du monde…

Quelques artistes se sont exprimés sur le pourquoi de leur création et d’autres ont jugé préférable de laisser le spectateur rêver, seul, avec l’image.

 







CASTELLA M.-CURVAT J.-SECHEHAYE C. 17/9 au 31/10/21

 

Maurice CASTELLA

Vit à Genève, membre de Visarte. A étudié à l’école supérieur d’arts visuels à Genève.
Je travaille principalement en noir et blanc en pratiquant la technique de l’encre et du monotype, sur papier et sur bois.
Paysages et végétaux, arbres et germinations… me nourrir de ce que je vois à l’extérieur pour exprimer et dévoiler un peu mon intériorité.

 

Joyce CURVAT

Depuis mon engagement en peinture, je travaille sur la mémoire, l’empreinte, la trace…

Durant les confinements successifs j’ai éprouvé un immense besoin de silence.
En supprimant le superflu, les habitudes et le bruit, ne subsiste alors que le silence et ce qu’il a à nous dire. J’avais compris que les mots étaient utiles à l’action, mais inaptes à traduire la richesse de notre monde intérieur.
Ces mots que je superposais depuis toujours, inlassablement sur ma toile, ont pris une forme et un sens différent. Et j’ai perçu que le langage de l’âme ne peut apparaître que lorsque la parole se tait.
Quotidiennement j’ai inscrit la mémoire du confinement, la mémoire du temps qui passe. Mais petit à petit n’a subsisté que l’unique trace du mot sur le papier. La superposition a disparu comme pour tenter de ne garder que l’essentiel. Et la minutie est devenue nécessaire pour approcher l’invisible.
Ce silence a cohabité avec la lenteur et le rituel de l’atelier.

Grâce à cet ascèse silencieuse j’ai trouvé une forme de liberté.

 

Caroline SECHEHAYE

Plasticienne. Vit et travaille à Genève, membre de Visarte.
Collages, découpages, transformations de la matière, mises en volume… fascinée depuis toujours par le papier, ce matériau occupe une grande place dans mon travail.
« Sur via Rhôna, mémoires de l’eau  »
Inspirée par le Rhône, les découpes pratiquées et les plis imprimés sont gardés en mémoire dans le papier, principalement grâce à l’eau.
La mise en volume de feuilles de papier crée des formes simples et répétées qui peuvent faire penser à des mouvements de vagues desquelles émergent d’étranges poissons-squelettes qui tentent de surnager ou qui, au contraire, semblent figés comme fossilisés dans le papier.

https://caroline-sechehaye.ch




Chapeau ! Collective 4/12 au 20/12/2020

 

C’est le plus beau jour de ma vie
J’ai retrouvé mon chapeau
Dernier étage de ma coquetterie
C’est le soulier de mon cerveau
Certains
Vont à la chasse à courre
Bien d’autres à la chasse aux félins
D’autres à la chasse aux humains
Moi je cherche mon galurin
Mon chapeau des jours anciens
Sans lui
Sans lui
J’ai peur que ma tête s’enfuie
Et s’égarent mes esprits.

Extrait de la chanson de Guy Béart « Le chapeau »

 





 

Joyce CURVAT-Marie Gala PERROUD-YZO du 14/8 au 8/9/2019

Joyce CURVAT

Pour cette exposition, aucune contrainte n’était donnée, pas de thème imposé, pas de format précis. Quelle liberté ! Les semaines se sont enchaînées, les mois, le quotidien… et l’atelier est devenu un champ d’explorations multiples et variées. Avec différentes techniques « ce qui reste, la trace, l’empreinte, la mémoire  » sont toujours mon propos mais l’économie de moyen s’est installée doucement.

Mon travail commence toujours par l’écriture. Elle me sert de point de départ, qu’elle soit en « touche peinte » ou en « trace-mémoire », elle est obligatoire, systématique presque méditative. Paisiblement le faire se confond intimement avec le penser.

Je vous présente donc aujourd’hui une « Suite de petites histoires peintes »  qui commence par il était une fois je rentre à l’atelier…. 

http://www.joyceline-curvat.com/

Marie Gala PERROUD

Vit et travaille dans le Forez, magnifique région de montagnes et de forêts dans lesquelles elle puise les matériaux nécessaires à ses recherches : graines, feuilles, branches, terres, pour trouver une harmonie de couleurs, de formes, de matières et de sensations.

La vision de ses œuvres procure une impression d’équilibre parfait, à l’image de l’effet que les végétaux provoquent sur nous quand on les observe, et aussi un sentiment d’étrangeté, par la recherche audacieuse de formes mi-animales mi-végétales. 

Ce qu’elle nous montre est la partie invisible du monde vivant. Derrière les arbres majestueux, les herbes et les fleurs, tout un monde organique bouillonne.

http://www.mariegalaperroud.fr/

YZO

La sculpture d’Yzo est consacrée au rapport de domination que l’homme impose à la nature. Elle s’intéresse à la confrontation entre l’humain qui cherche à faire le monde à son image et la nature avec son incroyable résilience. Elle interroge les notions d’exploitation, de colonisation et d’érosion. Le sujet n’est pas l’effondrement de l’humanité mais la recherche du point d’équilibre. 

Son matériau, l’acier, est choisi pour renforcer son propos. C’est par le métal que l’homme a dominé la nature, c’est avec lui qu’elle cherche la réconciliation. Pour y arriver, elle s’engage physiquement pour rendre à cette matière industrielle une forme organique et minérale. 

https://www.yzo-art.com/

[easy_panorama id= »3077″]

Faites glisser votre souris pour voir l’ensemble de l’exposition à 360°.