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Le thème de notre dernière exposition est « Audace ».

L’artiste, est par nature, un audacieux.
Pourrait-on dire que la curiosité est la source de toute audace ?
Dire que la créativité est le terreau des idées audacieuses et que de l’audace nait l’excellence ?

C’est ce que nous allons découvrir dans cette exposition où vingt trois artistes ont relevé le défi.
Chaque défi est personnel, ce qui est audacieux pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre.
C’est ce qui fait l’originalité de cette exposition.
Qui sont-ils ces artistes, quelles limites ont-ils cherchées à franchir ?

Et vous à leur place, auriez-vous été plus innovant, aventureux, ambitieux, impertinent ?

 

 

Karine COUTET

Elle vit et travaille en Haute Savoie.

C’est suite à un tournant de sa vie et parallèlement à sa carrière professionnelle qu’elle débute sa production artistique. Sa pratique se dirige dans un premier temps vers le collage. Elle accumule magazines, bouts de papiers, photos, morceaux de tapisserie afin de les exploiter dans son atelier. Elle décline son travail au travers l’élaboration de photomontages et de composition en papier puis, y inclus le médium de la photographie.

Aujourd’hui, Karine Coutet se consacre uniquement à sa carrière artistique. Elle affine sa sensibilité pour les questions d’identité, la place du corps et du vivant. Ces thèmes deviennent le point central de sa recherche et de sa création.

Les œuvres de Karine Coutet ont été exposées au sein de galeries, de foires d’art contemporain et font parties de collections privées.

www.karinecoutet.fr

https://instagram.com/karinecoutet

Christian HUMBERT-DROZ

Les personnages, s’estompent, apparaissent, se superposent ou se cachent selon les transparences que nous offrent les couleurs de la sérigraphie.

Atelier de sérigraphie & Editions Drozophile

19, avenue de la Jonction 1205 Genève

www.drozophile.ch

http://instagram.com/christianhumbertdroz



 

Agnès CABOTSE

Sensible à l’impermanence des choses, Agnès Caboste aime capter l’insolite et tente de le magnifier, malgré les dégradations dues au passage du temps, des éléments, ou les vestiges d’une vie passée.

Dans le domaine de la peinture, Agnès privilégie les grands formats et travaille l’acrylique, au couteau et au pinceau pour des effets de matière, dans une palette souvent monochrome. Inspirée par la calligraphie chinoise, elle privilégie l’épure et utilise principalement le noir et le blanc.

Agnès tente d’avoir une approche esthétique de différents sujets dramatiques et d’actualité.

Figuratives mais souvent à la limite de l’abstraction pour certaines d’entre elles, ses toiles magnifient, dans sa série « GRAND VÉGÉTAL » présentée aujourd’hui, après le passage dévastateur de la sécheresse, du feu, du vent ou de l’eau, ce qu’il reste de l’esthétisme brut des arbres et des vestiges du plus grand et plus ancien végétal de l’humanité : L’ARBRE.

Torturé par les éléments, la splendeur de son feuillage et de sa ramure disparue, seule reste la beauté graphique de son tronc aux formes érodées ou calcinées.

www.agnes-cabotse.com

 

ITO

Les pièces en céramique qui sont présentées ici ont été créées par pliages répétés de couches de grès (noir ou brun) et de porcelaine.

Ce façonnage par pliage est distinct des terres mêlées (« neriyage » en japonais) et s’apparente plutôt au damassage de l’acier.

Ces pliages répétés font peu à peu apparaître des réseaux de lignes qui évoquent différents motifs : fibres, algues, rizières en terrasse, ikats, lignes de champ magnétique… chacun peut se laisser guider par son imagination.

Avec chacune de ces pièces en « terre damassée », c’est une nouvelle histoire qui se déploie.

Le résultat final ne dépend pas seulement de la volonté ou de l’intention de départ car la terre avec sa mémoire et la cuisson à haute température (1250 °C) joue un rôle important, souvent imprévisible à la façon des aléas d’un destin.

Chaque pièce peut ainsi être considérée comme un petit compagnon, avec un pliage qui lui est propre, une histoire qui lui est propre, un caractère à part entière.

Ito est astrophysicien au CNRS. Il a travaillé à la NASA et à l’Agence spatiale européenne. Il fait de la céramique depuis 2007.

instagram.com/itoceramique

 

Liliane HARTMANN

Depuis ma formation de graphiste décoratrice, les matériaux et techniques employés, m’ont ouvert de larges horizons.

Pratiquant la peinture, la sculpture, la céramique et la photo, j’utilise et mélange diverses méthodes pour réaliser un monde proche de la nature.

Pour les tableaux, l’intention est de suggérer des matières minérales.

Les fonds préparés en relief, invitent cette base à évoluer selon les couleurs et le rythme donné par la profondeur.

Intentions d’ambiance, de matières sorties de l’imagination voulant appuyer le regard sur la nature et sa fantaisie.

Cette démarche utilise l’exploration de plusieurs médiums pour donner vie et relief.

C’est le propos de cette série.

 






 

Awena COZANNET

Ma démarche est de créer à partir des enjeux de contexte, de rencontres et de matières que je transforme.

J’interroge le rapport de l’homme au monde, à son origine et à sa temporalité, à travers une pratique polymorphe dans une lecture abstraite, grave, distanciée et symbolique.

La sculpture a une présence physique qui réactive une mémoire archaïque du mouvement ; c’est le pouvoir de l’image et la puissance de la matière.

Que nous rappelle cette image ? Quel récit charrie-t-elle ?

http://www.awenacozannet.fr/

 

Marie LEGRAS-PLAZANET

Ma création, elle est là, elle jaillit. C’est comme un inconnu en moi qui parle. Je trouve mon inspiration en regardant la nature, les gens dans la rue, les liens entre eux, leurs mouvements, leurs gestes. C’est un travail sur le corps. J’enregistre les lumières, les contrastes, un mouvement, une expression. Mon travail récent est agité des rumeurs du monde, l’âme du monde est à la peine et moi je l’aime quand même.

J’ai une avidité à créer, des croquis par centaines. Je travaille par séries. Comme une quête d’harmonie par le trait, une tendresse affirmée, peuplée des forts gentils.

Mes parents artistes m’ont appris à regarder et à retenir. À capturer l’instant. Ils m’ont transmis la culture du Beau. Je m’inscris pleinement dans la lignée des artistes de la période grecque, les Phéniciens, les portraits du Fayoum, le musée Rodin où j’ai passé de longs moments étant étudiante, Marc Chagall, Georgia O’Keeffe, Jean-Michel Basquiat, Gérard Garouste qui garde un œil sur moi, un portrait de lui trône dans mon atelier !

https://www.instagram.com/legrasm/

 





 

Christiane LADOUX

UKIYO… Mondes Flottants. Qu’ils soient célestes ou aquatiques, ils se dévoilent. Ces mondes sont des miroirs… Suspendus, engloutis, traversants ou traversés comme nos émotions. Jamais immobiles, ils nous accompagnent et nos regards partagent leur trajectoire pour devenir nos propres paysages intérieurs. Voyages intemporels…

https://christianeladoux.com/

 

Micky PFAU

S’il faut des mots, je prends les couleurs, percevant l’extravagante expérience du vivant, je m’installe dans la toile, dans cet espace, allant jusqu’au bout du geste, je le répète et le répète encore jusqu’à ce qu’il soit libre de toute intention, jusqu’à ce qu’il m’échappe.

https://mickypfau.ultra-book.com/

 

Marie-Anne THIEFFRY

La rencontre avec ses sculptures se fait par l’émotion… un regard, une lumière, un silence… pour en apprécier les courbes, la sensualité, la légèreté.
En utilisant le carton comme matière première dans son travail, elle permet à cet emballage archétypal de consommation de devenir l’essence d’œuvres empreintes de légèreté, de poésie et de lumière.

En revisitant le carton, elle le fait évoluer, il n’est plus un simple contenant, il devient l’élément principal de la création, il n’est plus un matériau ordinaire, il est le support de nouvelles formes et d’émotions.

https://www.marieannethieffry.com/

 




 

 

Joyce CURVAT

Chaque jour, je voyage en écriture. Ma plume trace des silences, des solitudes, des mémoires, de tendres poésies. L’encre vibre sur le papier, le bec de ma plume m’impose son rythme incantatoire et je savoure la lenteur que m’impose l’outil. L’écriture se perd au fils des mots, le graphisme devient matière tissée à l’infini dans la répétition du geste. Doucement, se dessine une calligraphie, mes «*moxels », vibrante trace d’un langage neuf : un monde inconnu s’ouvre alors.
*Moxel (création Joyce Curvat) : Nom masculin, fusion de «mot et élèment ». Il est l’expression vibrante tracée du mot dans toutes ses composantes.

http://www.joyce-curvat.com/

 

Jean-Luc MÉRIGOT

Mosaïque de bois de bout : équivalent de la mosaïque traditionnelle mais utilisant des tesselles de bois présentées en coupe transversale.
Ces matières accrochent la lumière par leur inégalité de taille.
L’utilisation de couleur ( acrylique) renforce la chaleur et les infinies variations de la matière ligneuse.
Tels sont les moyens mis en œuvre dans mon travail, tentatives et tentation de retranscrire avec ou sans projet dessiné, un intérieur sensible, toujours en devenir, multiple et plein de contradictions, à l’image, peut-être, de tout cheminement recherchant la lumière…

jeanlucmerigot.wixsite.com/jean-luc-merigot

 

Jean-Paul MOSCOVINO – couleur sculptée

Les recherches de Moscovino tourne autour de la LIMITE.
Limite entre le figuratif et l’abstrait, il élabore des formes figuratives, corps de femme le plus souvent, d’une part, et les « pousse » jusqu’à ce qu’elles échappent à la mémoire.
D’autre part, il sculpte la COULEUR qui nous révèle la frontière entre l’espace et la forme.
Il s’agit donc d’enveloppes de mise en abîme de surfaces colorées.
L’artiste pratique le PLIAGE (sorte d’origami).
Toutes les sculptures sont élaborées à partir d’une seule feuille de couleur et c’est ce matériau, qu’il découpe, courbe, plie et déplie, pour une aventure entre formes et contre-formes.
Il contourne les volumes, il les ouvre, on entre et on suit l’architecture, la couleur entre avec nous. Elle est intensifiée jusqu’au virtuel, sans anecdote, ni patine et le regard s’y plonge jusqu’à reconstituer l’empreinte des corps.
La matière et l’espace n’existent que lorsqu’ils se rencontrent.

http://www.moscovino.com/

 




 

 

Stéphanie CALEMARD

Diplômée de l’Ecole des Arts Appliqués de Lyon, elle poursuit ses recherches artistiques dans le graphisme et l’illustration.
Mais, lors de la pandémie de la covid, la passion de la peinture la rattrape et naît un besoin urgent de dessiner, peindre et de s’entourer de personnages géants exprimant toute la palette des émotions…

https://www.stephanie-calemard.com/

Corine GRUMO

Qui l’aurait imaginé ?
Moi qui enfant admirait les artistes. Me voici aujourd’hui dans une galerie, marqueur de reconnaissance symbolique (clin d’œil).
Me voici à exposer un travail bien différent de celui que l’on me connaissait :
– des gravures de petites femmes qui dansent la vie ;
– une série de petits carrés et damiers qui en cadence viennent rythmer l’ordre et le désordre;
– et trois grandes toiles… bien différentes, tout comme mes périodes de vie: en constante évolution.
De cette façon, j’espère toujours être cette apprentie, celle qui multiplie les expériences.
Instagram : @cocobounty24

SOURSKI

Depuis toujours l’Homme Rêve de s’Envoler.
Afin de pouvoir s’Envoler Il doit prier le Monde des Esprits car Ils font le lien entre la Terre et le Ciel. Il y a les Fétiches, les Gri-gris et les Sentinelles.
Mais si les Prières aux Esprits ne suffisent pas, il y a les Prières aux Oiseaux car Eux Connaissent le Secret de l’Envol.
En effet, c’est la Plume qui Détient le Secret de l’Envol.
Il y a les Hommes et les Femmes qui ont Entendu et dont les Ailes ont commencé à Pousser et ceux qui ont Écouté et qui se sont déjà Envolés.
Aussi, si Vous voulez vous Envoler, il vous faut Trouver une Plume et l’Écouter.
 Il faut trouver La Plume. 
Il faut trouver Sa Plume.

https://www.sourski.com/

 




 

 

Comme l’année dernière, cette année 2024 débute avec un cycle de rencontres cinématographiques consacré à l’art et aux artistes. Elles seront suivies d’une discussion autour des films, œuvres et artistes présentés.

Nous aurons le plaisir d’accueillir l’artiste peintre Sylvie WOZNIAK autour de deux films :

PINA BAUSCH ET SES DEUX COUSINES
Marquée par la révolution d’après guerre, la Danse Moderne va céder la place à la Danse Contemporaine. En Allemagne, trois femmes seront les figures de cette rupture : Suzanne Linke, Reinhild Hoffmann et Pina Bausch, la plus célèbre.

DÉMESURE
Ce film montre avec justesse l’évolution de son travail, il révèle à la fois l’excellence de sa formation classique et l’énergie toujours fraîche et inventive de ses recherches, sans jamais oublier le mouvement.

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Jacques KAUFMANN appartient à la lignée des artistes qui cassent les limites, celles des matériaux, qu’il multiplie, et celles des cultures, qu’il croise.

UNE BRIQUE TRANSCULTURELLE
Faite d’une Terre d’origine Himalayenne qui a été charriée par les fleuves, pendant des millénaires. Menacées dans leur site historique, les briques de Lumu portent toujours haut leur statut de « briques impériales ». Leur histoire, dimension et masse hors normes, tout est là pour exciter l’imagination du céramiste. Nous sommes ici devant une technologie « fossile » intacte, datant de l’époque Ming.

HOMMAGE, CHEMINS EN INDE
Jacques Kaufmann rend un hommage à la matière « terre » et aux femmes et hommes qui la travaille en Inde.

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Jean GIREL, nommé Maitre d’Art par le Ministère de la culture en reconnaissance de la maitrise de son art en juin 2000, est inscrit sur l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel du ministère de la Culture.

YOHEN – L’UNIVERS DANS UN BOL
Jean Girel décide de se lancer un nouveau défi : percer le mystère, encore intact des bols « Yohen Tenmoku » dont il ne reste que trois pièces dans le monde.
Une telle réussite confirmerait sa maitrise totale d’un savoir-faire que l’Extrême-Orient tente aujourd’hui de retrouver. Y parviendra-t-il ?

LES PAYSAGES DE JEAN GIREL
Un voyage tout en couleurs dans les vases-paysages de Jean Girel, inspiré par le peintre Joachim Patinir.

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Avec l’architecte Odile BURNOD nous approfondirons le travail de Peter ZUMTHOR, lauréat du prix Pritzker 2009. Il définit l’architecture comme enveloppe et arrière-fond de la vie qui passe : « un récipient sensible au rythme des pas sur le sol, à la concentration du travail, au silence du sommeil ».

LA CHAPELLE DES PRÉS
Construite entre 2005 et 2007 à Mechernich, en Allemagne, dédiée au Bruder Klaus (Frère Nicolas 1417-1487), elle a été réalisée comme une œuvre spirituelle qui vit de la simplicité des matériaux locaux.

LES THERMES DE VALS
Les bains thermaux construits entre 1993 et 1996, rendirent célèbre l’architecte suisse et restent aujourd’hui l’une de ses principales réalisations.
Peter Zumthor veut y définir la notion de ressourcement, où interviennent les sensations de silence, de mystère et de vide.

Une participation financière se fera sous forme de tombola en soutien à la Galerie le Pont des Z’Arts.

Nous vous espérons nombreux pour fêter l’art et commencer cette nouvelle année en nous accompagnant dans ces découvertes cinématographiques !