Accueil

 

« Dessine-moi », suivi de trois petits points…

C’est souvent ainsi que cela commence entre eux.
Alors, comme elle le fait depuis si longtemps, elle dessine. Rapidement, librement.
Sur papier, ou sur un plâtre qui sera ensuite gravé. Parfois sur l’argile directement.
Lors d’un séjour en Inde un artisan retranscrit les dessins dans du bois de teck en tampons à imprimer, ils sont prêts pour la métamorphose.
C’est la première étape.

« Transforme-moi » …

C’est alors qu’il intervient. Toute son attention va vers la céramisation du dessin.
Il s’agit que celui-ci donne le sentiment non pas d’être déposé sur le matériau, mais de s’incarner dans la matière, d’en émaner.
L’un révèle l’autre dans un mouvement réciproque.
Parfois, il polit une ardoise, qu’il troue pour offrir un centre de gravité à la pièce, et orienter le dessin à venir.
Elle griffe la pierre aux endroits où il l’a préalablement polie à l’aide d’une pointe ou d’une meuleuse.

Sous forme de plaques murales, ou d’objets en volume, le processus autorise toutes sortes de traitements de surface avant cuisson, dans un jeu presque infini, qu’ils nomment ensemble : le « deux en un ».

Nefissa BENOUNICHE   https://nefissabenounicheconteuse.com

Jacques KAUFMANN   https://www.aic-iac.org/member/jacques-kaufmann/

https://www.barbier-mueller.ch/2022/02/23/le-musee-barbier-mueller-et-jacques-kaufmann-artiste-ceramiste/

 




 

 

 

Jane LE BESQUE

L’art de Jane Le Besque se concentre sur l’évolution, la préhistoire et la nature. Son travail pictural plonge dans l’infiniment petit en étudiant les insectes et les plantes…

Sempervivum

Fascinée par les motifs géométriques complexes et les spirales logarithmiques des feuilles du Sempervivum, Jane a été inspirée pour dessiner des portraits de la succulente des montagnes. Ses aquarelles, une célébration de leur abondante diversité, révèlent leurs multiples techniques de survie, textures et couleurs.

 Virus et bactéries, “Beings”.

Jane a utilisé des couches de ses dessins, des nano-images et des macrophotographies de matériaux naturels et artificiels pour proposer une lecture des virus et des bactéries en tant que matière inanimée animée de vie/lumière, et donc existant en tant qu’« êtres ».

https://www.janelebesque.art/

 

Gabriel RUTA

« La nature est un « grand tout » mué par des énergies communes. On y retrouve les mêmes couleurs, courbes, stries, nervures, pointillés, zébrures, chez les animaux, les végétaux ou les minéraux. La nature est ainsi un grand jeu de camouflage. Les insectes que je réalise avec des coques, des brindilles, des feuilles, des pétales, des graines ou des herbes, peuvent porter à confusion le spectateur distrait. L’objectif n’étant pas de reproduire à l’identique de véritables invertébrés, ces petits insectes végétaux sont des animaux imaginaires.

Protégeons les insectes, protégeons la nature ! »

https://www.gabrielruta.com

 





 

 

Les personnages que je réalise évoquent l’enfance, la mienne et peut-être celles des autres.
J’aime observer les choses du quotidien, et je m’amuse à les changer de contexte.
Je crée au gré d’histoires que je me raconte.

Avec le papier, je coupe, je découpe et je colle, c’est comme un jeu.
Jusqu’à obtenir le volume et les formes que je souhaite réaliser.

Même démarche pour mes sculptures en terre, mais là, je modèle, je pétris, je cuis.

C’est là que toute la poésie peut naître.

Rosalie ALAIMO

rosaliealaimo@free.fr                                  Instagram : rosa.liealaimo

 

Parfois je me demande si je peins parce que je ne sais pas écrire…

Je crée des images illustrant le début d’histoire avec l’espoir qu’un poète pourra en écrire la suite.

Je peins pour initier une émotion, pour une invitation au voyage, voire à sa propre hypnose.
Aujourd’hui dans ce monde plein d’images, je m’y perds volontiers avec une crainte terrible de ne pas me retrouver. Mais l’instinct de prudence me munit de la boussole thérapeutique qu’est peindre pour retrouver la sortie.

Parfois la peinture me quitte mais je la retrouve malgré elle ou malgré moi.

Mes œuvres sont empreintes, empruntées aux traces des rêveries, des histoires à conter ou à se raconter, poésies sans parti pris, pour le plaisir du geste, pour entrer en hypnose, en garder le parfum.
Puis au réveil, se saisir rapidement de pinceaux hyperactifs pour des rêves provoqués.
L’œuvre se fait et se défait de l’invasion des images pour en fixer de nouvelles, juste l’instant de la création.

Les peintures et dessins mêlent la fable, le mythe et le conte au premier plan de l’image, avec pour acteurs les Animaux.

Mes œuvres sont emplies d’humour et mélangent les histoires avec la douce prétention d’happer le spectateur dans un univers imaginaire riche d’interprétation.

Joseph LOMBARDI

joseph.lombardi@numericable.fr      Instagram : joseph.lombardi56

 





 

 

 

 

 

 

 

Retour à l’accueil