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Agnès CABOTSE-Liliane HARTMANN-ITO du 9/8 au 15/9/24

 

Agnès CABOTSE

Sensible à l’impermanence des choses, Agnès Caboste aime capter l’insolite et tente de le magnifier, malgré les dégradations dues au passage du temps, des éléments, ou les vestiges d’une vie passée.

Dans le domaine de la peinture, Agnès privilégie les grands formats et travaille l’acrylique, au couteau et au pinceau pour des effets de matière, dans une palette souvent monochrome. Inspirée par la calligraphie chinoise, elle privilégie l’épure et utilise principalement le noir et le blanc.

Agnès tente d’avoir une approche esthétique de différents sujets dramatiques et d’actualité.

Figuratives mais souvent à la limite de l’abstraction pour certaines d’entre elles, ses toiles magnifient, dans sa série « GRAND VÉGÉTAL » présentée aujourd’hui, après le passage dévastateur de la sécheresse, du feu, du vent ou de l’eau, ce qu’il reste de l’esthétisme brut des arbres et des vestiges du plus grand et plus ancien végétal de l’humanité : L’ARBRE.

Torturé par les éléments, la splendeur de son feuillage et de sa ramure disparue, seule reste la beauté graphique de son tronc aux formes érodées ou calcinées.

www.agnes-cabotse.com

 

ITO

Les pièces en céramique qui sont présentées ici ont été créées par pliages répétés de couches de grès (noir ou brun) et de porcelaine.

Ce façonnage par pliage est distinct des terres mêlées (« neriyage » en japonais) et s’apparente plutôt au damassage de l’acier.

Ces pliages répétés font peu à peu apparaître des réseaux de lignes qui évoquent différents motifs : fibres, algues, rizières en terrasse, ikats, lignes de champ magnétique… chacun peut se laisser guider par son imagination.

Avec chacune de ces pièces en « terre damassée », c’est une nouvelle histoire qui se déploie.

Le résultat final ne dépend pas seulement de la volonté ou de l’intention de départ car la terre avec sa mémoire et la cuisson à haute température (1250 °C) joue un rôle important, souvent imprévisible à la façon des aléas d’un destin.

Chaque pièce peut ainsi être considérée comme un petit compagnon, avec un pliage qui lui est propre, une histoire qui lui est propre, un caractère à part entière.

Ito est astrophysicien au CNRS. Il a travaillé à la NASA et à l’Agence spatiale européenne. Il fait de la céramique depuis 2007.

instagram.com/itoceramique

 

Liliane HARTMANN

Depuis ma formation de graphiste décoratrice, les matériaux et techniques employés, m’ont ouvert de larges horizons.

Pratiquant la peinture, la sculpture, la céramique et la photo, j’utilise et mélange diverses méthodes pour réaliser un monde proche de la nature.

Pour les tableaux, l’intention est de suggérer des matières minérales.

Les fonds préparés en relief, invitent cette base à évoluer selon les couleurs et le rythme donné par la profondeur.

Intentions d’ambiance, de matières sorties de l’imagination voulant appuyer le regard sur la nature et sa fantaisie.

Cette démarche utilise l’exploration de plusieurs médiums pour donner vie et relief.

C’est le propos de cette série.

Awena COZANNET-Marie LEGRAS-PLAZANET du 28/6 au 4/8/24

 

Awena COZANNET

Ma démarche est de créer à partir des enjeux de contexte, de rencontres et de matières que je transforme.

J’interroge le rapport de l’homme au monde, à son origine et à sa temporalité, à travers une pratique polymorphe dans une lecture abstraite, grave, distanciée et symbolique.

La sculpture a une présence physique qui réactive une mémoire archaïque du mouvement ; c’est le pouvoir de l’image et la puissance de la matière.

Que nous rappelle cette image ? Quel récit charrie-t-elle ?

http://www.awenacozannet.fr/

 

Marie LEGRAS-PLAZANET

Ma création, elle est là, elle jaillit. C’est comme un inconnu en moi qui parle. Je trouve mon inspiration en regardant la nature, les gens dans la rue, les liens entre eux, leurs mouvements, leurs gestes. C’est un travail sur le corps. J’enregistre les lumières, les contrastes, un mouvement, une expression. Mon travail récent est agité des rumeurs du monde, l’âme du monde est à la peine et moi je l’aime quand même.

J’ai une avidité à créer, des croquis par centaines. Je travaille par séries. Comme une quête d’harmonie par le trait, une tendresse affirmée, peuplée des forts gentils.

Mes parents artistes m’ont appris à regarder et à retenir. À capturer l’instant. Ils m’ont transmis la culture du Beau. Je m’inscris pleinement dans la lignée des artistes de la période grecque, les Phéniciens, les portraits du Fayoum, le musée Rodin où j’ai passé de longs moments étant étudiante, Marc Chagall, Georgia O’Keeffe, Jean-Michel Basquiat, Gérard Garouste qui garde un œil sur moi, un portrait de lui trône dans mon atelier !

https://www.instagram.com/legrasm/





 

 

Christiane LADOUX-Micky PFAU-M.-Anne THIEFFRY 17/05 au 23/06/24

 

Christiane LADOUX

UKIYO… Mondes Flottants. Qu’ils soient célestes ou aquatiques, ils se dévoilent. Ces mondes sont des miroirs… Suspendus, engloutis, traversants ou traversés comme nos émotions. Jamais immobiles, ils nous accompagnent et nos regards partagent leur trajectoire pour devenir nos propres paysages intérieurs. Voyages intemporels…

https://christianeladoux.com/

 

Micky PFAU

S’il faut des mots, je prends les couleurs, percevant l’extravagante expérience du vivant, je m’installe dans la toile, dans cet espace, allant jusqu’au bout du geste, je le répète et le répète encore jusqu’à ce qu’il soit libre de toute intention, jusqu’à ce qu’il m’échappe.

https://mickypfau.ultra-book.com/

 

Marie-Anne THIEFFRY

La rencontre avec ses sculptures se fait par l’émotion… un regard, une lumière, un silence… pour en apprécier les courbes, la sensualité, la légèreté.
En utilisant le carton comme matière première dans son travail, elle permet à cet emballage archétypal de consommation de devenir l’essence d’œuvres empreintes de légèreté, de poésie et de lumière.

En revisitant le carton, elle le fait évoluer, il n’est plus un simple contenant, il devient l’élément principal de la création, il n’est plus un matériau ordinaire, il est le support de nouvelles formes et d’émotions.

https://www.marieannethieffry.com/

 




CURVAT-MÉRIGOT-MOSCOVINO du 29/3 au 12/5 2024

 

Joyce CURVAT

Chaque jour, je voyage en écriture. Ma plume trace des silences, des solitudes, des mémoires, de tendres poésies. L’encre vibre sur le papier, le bec de ma plume m’impose son rythme incantatoire et je savoure la lenteur que m’impose l’outil. L’écriture se perd au fils des mots, le graphisme devient matière tissée à l’infini dans la répétition du geste. Doucement, se dessine une calligraphie, mes «*moxels », vibrante trace d’un langage neuf : un monde inconnu s’ouvre alors.
*Moxel (création Joyce Curvat) : Nom masculin, fusion de «mot et élèment ». Il est l’expression vibrante tracée du mot dans toutes ses composantes.
http://www.joyce-curvat.com/

 

Jean-Luc MÉRIGOT

Mosaïque de bois de bout : équivalent de la mosaïque traditionnelle mais utilisant des tesselles de bois présentées en coupe transversale.
Ces matières accrochent la lumière par leur inégalité de taille.
L’utilisation de couleur ( acrylique) renforce la chaleur et les infinies variations de la matière ligneuse.
Tels sont les moyens mis en œuvre dans mon travail, tentatives et tentation de retranscrire avec ou sans projet dessiné, un intérieur sensible, toujours en devenir, multiple et plein de contradictions, à l’image, peut-être, de tout cheminement recherchant la lumière…
jeanlucmerigot.wixsite.com/jean-luc-merigot

 

Jean-Paul MOSCOVINO – couleur sculptée

Les recherches de Moscovino tourne autour de la LIMITE.
Limite entre le figuratif et l’abstrait, il élabore des formes figuratives, corps de femme le plus souvent, d’une part, et les « pousse » jusqu’à ce qu’elles échappent à la mémoire.
D’autre part, il sculpte la COULEUR qui nous révèle la frontière entre l’espace et la forme.
Il s’agit donc d’enveloppes de mise en abîme de surfaces colorées.
L’artiste pratique le PLIAGE (sorte d’origami).
Toutes les sculptures sont élaborées à partir d’une seule feuille de couleur et c’est ce matériau, qu’il découpe, courbe, plie et déplie, pour une aventure entre formes et contre-formes.
Il contourne les volumes, il les ouvre, on entre et on suit l’architecture, la couleur entre avec nous. Elle est intensifiée jusqu’au virtuel, sans anecdote, ni patine et le regard s’y plonge jusqu’à reconstituer l’empreinte des corps.
La matière et l’espace n’existent que lorsqu’ils se rencontrent.
http://www.moscovino.com/

 

 




Stéphanie CALEMARD-Corine GRUMO-SOURSKY du 9/2 au 24/3/24

 

Stéphanie CALEMARD

Diplômée de l’Ecole des Arts Appliqués de Lyon, elle poursuit ses recherches artistiques dans le graphisme et l’illustration.
Mais, lors de la pandémie de la covid, la passion de la peinture la rattrape et naît un besoin urgent de dessiner, peindre et de s’entourer de personnages géants exprimant toute la palette des émotions…

https://www.stephanie-calemard.com/

Corine GRUMO

Qui l’aurait imaginé ?
Moi qui enfant admirait les artistes. Me voici aujourd’hui dans une galerie, marqueur de reconnaissance symbolique (clin d’œil).
Me voici à exposer un travail bien différent de celui que l’on me connaissait :
– des gravures de petites femmes qui dansent la vie ;
– une série de petits carrés et damiers qui en cadence viennent rythmer l’ordre et le désordre;
– et trois grandes toiles… bien différentes, tout comme mes périodes de vie: en constante évolution.
De cette façon, j’espère toujours être cette apprentie, celle qui multiplie les expériences.
Instagram : @cocobounty24

Les sculptures de SOURSKI

Depuis toujours l’Homme Rêve de s’Envoler.
Afin de pouvoir s’Envoler Il doit prier le Monde des Esprits car Ils font le lien entre la Terre et le Ciel. Il y a les Fétiches, les Gri-gris et les Sentinelles.
Mais si les Prières aux Esprits ne suffisent pas, il y a les Prières aux Oiseaux car Eux Connaissent le Secret de l’Envol.
En effet, c’est la Plume qui Détient le Secret de l’Envol.
Il y a les Hommes et les Femmes qui ont Entendu et dont les Ailes ont commencé à Pousser et ceux qui ont Écouté et qui se sont déjà Envolés.
Aussi, si Vous voulez vous Envoler, il vous faut Trouver une Plume et l’Écouter.
Il faut trouver La Plume.
Il faut trouver Sa Plume.

https://www.sourski.com/




 

Voeux et CinéZ’Art

Chers Amies et Amis,

Comme l’année dernière, cette année 2024 débute avec un cycle de rencontres cinématographiques consacré à l’art et aux artistes. Elles seront suivies d’une discussion autour des films, œuvres et artistes présentés.

Nous aurons le plaisir d’accueillir l’artiste peintre Sylvie WOZNIAK autour de deux films :

PINA BAUSCH ET SES DEUX COUSINES
Marquée par la révolution d’après guerre, la Danse Moderne va céder la place à la Danse Contemporaine. En Allemagne, trois femmes seront les figures de cette rupture : Suzanne Linke, Reinhild Hoffmann et Pina Bausch, la plus célèbre.

DÉMESURE
Ce film montre avec justesse l’évolution de son travail, il révèle à la fois l’excellence de sa formation classique et l’énergie toujours fraîche et inventive de ses recherches, sans jamais oublier le mouvement.

Jacques KAUFMANN appartient à la lignée des artistes qui cassent les limites, celles des matériaux, qu’il multiplie, et celles des cultures, qu’il croise.

UNE BRIQUE TRANSCULTURELLE
Faite d’une Terre d’origine Himalayenne qui a été charriée par les fleuves, pendant des millénaires. Menacées dans leur site historique, les briques de Lumu portent toujours haut leur statut de « briques impériales ». Leur histoire, dimension et masse hors normes, tout est là pour exciter l’imagination du céramiste. Nous sommes ici devant une technologie « fossile » intacte, datant de l’époque Ming.

HOMMAGE, CHEMINS EN INDE
Jacques Kaufmann rend un hommage à la matière « terre » et aux femmes et hommes qui la travaille en Inde.

Jean GIREL, nommé Maitre d’Art par le Ministère de la culture en reconnaissance de la maitrise de son art en juin 2000, est inscrit sur l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel du ministère de la Culture.

YOHEN – L’UNIVERS DANS UN BOL
Jean Girel décide de se lancer un nouveau défi : percer le mystère, encore intact des bols « Yohen Tenmoku » dont il ne reste que trois pièces dans le monde.
Une telle réussite confirmerait sa maitrise totale d’un savoir-faire que l’Extrême-Orient tente aujourd’hui de retrouver. Y parviendra-t-il ?

LES PAYSAGES DE JEAN GIREL
Un voyage tout en couleurs dans les vases-paysages de Jean Girel, inspiré par le peintre Joachim Patinir.

Avec l’architecte Odile BURNOD nous approfondirons le travail de Peter ZUMTHOR, lauréat du prix Pritzker 2009. Il définit l’architecture comme enveloppe et arrière-fond de la vie qui passe : « un récipient sensible au rythme des pas sur le sol, à la concentration du travail, au silence du sommeil ».

LA CHAPELLE DES PRÉS
Construite entre 2005 et 2007 à Mechernich, en Allemagne, dédiée au Bruder Klaus (Frère Nicolas 1417-1487), elle a été réalisée comme une œuvre spirituelle qui vit de la simplicité des matériaux locaux.

LES THERMES DE VALS
Les bains thermaux construits entre 1993 et 1996, rendirent célèbre l’architecte suisse et restent aujourd’hui l’une de ses principales réalisations.
Peter Zumthor veut y définir la notion de ressourcement, où interviennent les sensations de silence, de mystère et de vide.

Une participation financière se fera sous forme de tombola en soutien à la Galerie le Pont des Z’Arts.

Nous vous espérons nombreux pour fêter l’art et commencer cette nouvelle année en nous accompagnant dans ces découvertes cinématographiques !

 

MIMÉTISME Collective du 10/11 au 17/12/23

 

 

Le thème de notre dernière exposition est « Mimétisme ».

Les artistes qui participent ont travaillé sur toutes les définitions possibles que peut évoquer ce mot, car il existe des mimétismes chimiques, acoustiques, tactiles, comportementaux.

Le processus le plus étudié est le mimétisme visuel, qui peut-être, soit une stratégie, pour assurer une protection, en se rendant semblable par l’apparence au milieu environnant, soit une imitation involontaire ; ou le fait de se conformer à quelqu’un d’autre.

Car le mimétisme est bien sûr une stratégie adaptative d’imitation.

Les artistes nous offrent dans cette exposition, une multitude de réalisations aux sensibilités différentes.

Une richesse d’interprétations n’excluant ni l’humour, ni les devinettes, ni le sérieux de l’affaire !

À vous de voir…

 



Jean-François BOTTOLLIER-Cédric ROUZE du 22/9 au 5/11/23

Jean-François BOTTOLLIER

Je suis auteur et plasticien autodidacte. Né en 1957 à Grenoble je vis et travaille à Neyron près de Lyon.

Je présente un extrait de ma série « Des origines du mulet fertile » ou l’invitation de chacun à l’exploration de sa mémoire archaïque.

À remonter sur 100 ou 500 ans ou 1000 ans, aidé de quelques témoignages et archives ou de sites en ligne, on peut toujours se faire une généalogie et se trouver sans imagination une parenté avec Charlemagne. Comme tout le monde.

En s’observant, en observant les gens jeunes ou vieux, hommes ou femmes et en s’interrogeant sur ce que nous sommes, d’aujourd’hui à 7 millions d’années et au-delà, avec la caution de quelques publications scientifiques agrémentées d’un peu d’imaginaire, on met à jour des interrogations nouvelles :

  • Que reste-t-il de notre nature animale, quels sont ces gestes et comportements fossiles, présents en mémoire consciente ou inconsciente ?
  • Qu’avons-nous de nature exclusivement humaine et qui ne se retrouve chez aucun animal et qui nous différencie ?

 À cela toujours peu ou pas de réponses, de la fascination, du vertige et on a le champ libre pour créer enfin le début de sa propre mythologie.

Commencée en 2016, c’est à ce jour une série de 370 tableaux.

https://www.facebook.com/jeanfrancois.bottollier.7/

Visite atelier :

https://www.youtube.com/watch?v=EvfjcGVUKeE&t=2s

 

Cédric ROUZE

« Sculpter comme moyen d’habiter »

Je sculpte depuis bientôt 8 ans. Ayant découvert la sculpture un peu par hasard, j’ai immédiatement su que c’était ce qui me correspondait vraiment.

Les premières sculptures étaient des assemblages : j’y ai découvert la puissance du poids dans les tensions et les équilibres instables.

Des sculptures « dangereuses », qu’un souffle de vent ou le tassement du sol pouvait faire tomber…

J’ai manipulé des tonnes et des tonnes de pierres.

J’ai passé des heures et des heures dans un large ruisseau souvent à sec, le Rif, à la recherche d’une pierre particulière qui irait pour un endroit précis.

Sculpter c’est ma manière d’habiter : c’est pour pouvoir habiter que je sculpte.

Avec l’expérience, j’ai croisé d’autres techniques de taille de pierre, de nouveaux outils, de nouvelles  approches.

J’explore les limites de la pierre, j’affine, j’étire, je polis, j’appointe comme pour le fil d’une épée et la pointe de la flèche, faire, en pierre, des aiguilles.

http://cedrouz.fr/sculptant/




Andreas FISCHBACH-Sylvie LAMBERT du 11/08 au 17/09/23

Andreas FISCHBACH

Il vit et travaille depuis de nombreuses années entre Genève, Berlin et l’Italie.

Son travail artistique se concentre sur le dialogue et la combinaison non conventionnelle de la peinture, de la vidéo et de différentes formes d’art numérique, dans le but de créer des installations multimédias qui jouent avec la perception du spectateur.

Visions collectives, utopies et rêves contemporains se manifestent dans des images idéalisées du monde. Paysages visionnaires, îles tropicales, montagnes spectaculaires, métropoles lumineuses. Ces symboles, présents depuis toujours dans l’inconscient collectif, sont aujourd’hui en pleine mutation grâce à la communication numérique et à la réalité virtuelle. Ce sont des images qui racontent la transformation radicale de la forme et de la perception de la réalité et de la nature.

https://andreasfischbach.ch/

https://www.instagram.com/fischbach_andreas/

 

Sylvie LAMBERT

Née à Montréal, diplômée de l’Université Concordia avec distinction, puis diplômée à la Haute Ecole d’Art et Design de Genève, Sylvie Lambert décrit  dans ses peintures notre mode de vie à travers un regard décalé et critique, par le biais d’images fortes, proches de la métaphore, où les frontières entre décor, réalité, onirisme et fiction s’entremêlent. Alimentés par sa propre expérience, d’abord au Canada où elle a grandi, puis en Suisse, les sujets qu’elle aborde touchent à l‘habitat, à la nourriture, à la nature artificielle et défigurée, thématiques peintes avec une gamme chromatique flamboyante qui renforce l’ambiguïté entre vrai et faux.

Tels des jeux de mots, ses compositions combinent des éléments improbables pour créer des narrations surréalistes au message ancré dans la réalité.

https://www.sylvielambert.net/

https://www.instagram.com/sylvielambert84/

 


BAUMGARTNER STEPHAN-DENIS du 30/6 au 6/8/23

 

Pour moi le fil de fer n’est qu’un moyen d’expression, c’est du dessin en volume qui joue avec la lumière.

Projetez sur les personnages un spot de lumière et ils s’animent se transforment se déforment deviennent monstrueux, c’est comme dans la vie ils évoluent.

Pour cette exposition j’ai voulu créer un petit peuple, des voisins peut-être, ils se rencontrent dans la rue, ils échangent de tout et de rien, on entend des mots du quotidien, souvent des lieux communs, parfois des mots plus graves, mais au moins ils communiquent.

Chantal BAUMGARTNER-STEPHAN

 

Toute ma vie, j’ai essayé de créer des images en utilisant diverses techniques : photo, dessin, peinture mais en me posant toujours la même question : qu’est ce qui peut rendre une image intéressante ? Quelles règles utiliser pour sa construction ?

Honnêtement je n’ai pas trouvé de réponse.

Avec le temps ma conviction est au contraire de parvenir à un sentiment d’entière liberté. L’image se construit d’elle-même avec une grande part de hasard. C’est une aventure où tout est possible. La sensibilité et la réaction intuitive sont les seules boussoles et c’est précisément en essayant d’échapper aux règles logiques que l’image peut trouver son intérêt.

Alors, la règle, c’est qu’il n’y en a pas.

DENIS

 



Nefissa BENOUNICHE-Jacques KAUFMANN du 19/05 au 25/06/23

 

« Dessine-moi », suivi de trois petits points…

C’est souvent ainsi que cela commence entre eux.
Alors, comme elle le fait depuis si longtemps, elle dessine. Rapidement, librement.
Sur papier, ou sur un plâtre qui sera ensuite gravé. Parfois sur l’argile directement.
Lors d’un séjour en Inde un artisan retranscrit les dessins dans du bois de teck en tampons à imprimer, ils sont prêts pour la métamorphose.
C’est la première étape.

« Transforme-moi » …

C’est alors qu’il intervient. Toute son attention va vers la céramisation du dessin. 
Il s’agit que celui-ci donne le sentiment non pas d’être déposé sur le matériau, mais de s’incarner dans la matière, d’en émaner. 
L’un révèle l’autre dans un mouvement réciproque. 
Parfois, il polit une ardoise, qu’il troue pour offrir un centre de gravité à la pièce, et orienter le dessin à venir. 
Elle griffe la pierre aux endroits où il l’a préalablement polie à l’aide d’une pointe ou d’une meuleuse.

Sous forme de plaques murales, ou d’objets en volume, le processus autorise toutes sortes de traitements de surface avant cuisson, dans un jeu presque infini, qu’ils nomment ensemble : le « deux en un ».

Nefissa BENOUNICHE   https://nefissabenounicheconteuse.com

Jacques KAUFMANN   https://www.aic-iac.org/member/jacques-kaufmann/

https://www.barbier-mueller.ch/2022/02/23/le-musee-barbier-mueller-et-jacques-kaufmann-artiste-ceramiste/

 




Jane LE BESQUE-Gabriel RUTA du 31/04 au 14/05/23

 

Jane LE BESQUE

L’art de Jane Le Besque se concentre sur l’évolution, la préhistoire et la nature. Son travail pictural plonge dans l’infiniment petit en étudiant les insectes et les plantes…

Sempervivum

Fascinée par les motifs géométriques complexes et les spirales logarithmiques des feuilles du Sempervivum, Jane a été inspirée pour dessiner des portraits de la succulente des montagnes. Ses aquarelles, une célébration de leur abondante diversité, révèlent leurs multiples techniques de survie, textures et couleurs.

 Virus et bactéries, “Beings”.

Jane a utilisé des couches de ses dessins, des nano-images et des macrophotographies de matériaux naturels et artificiels pour proposer une lecture des virus et des bactéries en tant que matière inanimée animée de vie/lumière, et donc existant en tant qu’« êtres ».

https://www.janelebesque.art/

 

Gabriel RUTA

« La nature est un « grand tout » mué par des énergies communes. On y retrouve les mêmes couleurs, courbes, stries, nervures, pointillés, zébrures, chez les animaux, les végétaux ou les minéraux. La nature est ainsi un grand jeu de camouflage. Les insectes que je réalise avec des coques, des brindilles, des feuilles, des pétales, des graines ou des herbes, peuvent porter à confusion le spectateur distrait. L’objectif n’étant pas de reproduire à l’identique de véritables invertébrés, ces petits insectes végétaux sont des animaux imaginaires.

Protégeons les insectes, protégeons la nature ! »

https://www.gabrielruta.com

 





ALAIMO Rosalie-LOMBARDI Joseph 10/02/23 au 26/3/23

 

Les personnages que je réalise évoquent l’enfance, la mienne et peut-être celles des autres.
J’aime observer les choses du quotidien, et je m’amuse à les changer de contexte.
Je crée au gré d’histoires que je me raconte.

Avec le papier, je coupe, je découpe et je colle, c’est comme un jeu.
Jusqu’à obtenir le volume et les formes que je souhaite réaliser.

Même démarche pour mes sculptures en terre, mais là, je modèle, je pétris, je cuis.

C’est là que toute la poésie peut naître.

Rosalie ALAIMO

rosaliealaimo@free.fr                                  Instagram : rosa.liealaimo

 

Parfois je me demande si je peins parce que je ne sais pas écrire…

Je crée des images illustrant le début d’histoire avec l’espoir qu’un poète pourra en écrire la suite.

Je peins pour initier une émotion, pour une invitation au voyage, voire à sa propre hypnose.
Aujourd’hui dans ce monde plein d’images, je m’y perds volontiers avec une crainte terrible de ne pas me retrouver. Mais l’instinct de prudence me munit de la boussole thérapeutique qu’est peindre pour retrouver la sortie.

Parfois la peinture me quitte mais je la retrouve malgré elle ou malgré moi.

Mes œuvres sont empreintes, empruntées aux traces des rêveries, des histoires à conter ou à se raconter, poésies sans parti pris, pour le plaisir du geste, pour entrer en hypnose, en garder le parfum.
Puis au réveil, se saisir rapidement de pinceaux hyperactifs pour des rêves provoqués.
L’œuvre se fait et se défait de l’invasion des images pour en fixer de nouvelles, juste l’instant de la création.

Les peintures et dessins mêlent la fable, le mythe et le conte au premier plan de l’image, avec pour acteurs les Animaux.

Mes œuvres sont emplies d’humour et mélangent les histoires avec la douce prétention d’happer le spectateur dans un univers imaginaire riche d’interprétation.

Joseph LOMBARDI

joseph.lombardi@numericable.fr      Instagram : joseph.lombardi56

 





Cinéma janvier 2023

 

 

Nous commençons cette année 2023 avec un cycle de cinéma consacré à l’art, aux artistes, et aux architectes. Tous nous sont plus ou moins proches mais nous espérons vous faire aussi partager de nouveaux horizons à travers l’ardeur qui les traverse ou les a animés, leurs réalisations pérennes ou éphémères.

 

Ces rencontres seront suivies d’une discussion autour des films, œuvres et artistes présentés.

 

Une participation financière se fera sous forme de tombola en soutien à la Galerie le Pont des Z’Arts.

 

Nous vous espérons nombreux pour fêter l’art et commencer cette nouvelle année en nous accompagnant dans ces découvertes cinématographiques !

 

RÉSISTER-Collective du 4/11 au 11/12/2022

 

RÉSISTER est le thème de cette exposition et bien sûr chacun connaît le sens de ce mot et ce qu’il implique : Le REFUS.
La résistance est autant physique que mentale, que psychologique.
Mais elle ne s’arrête pas là.

C’est aussi créer pour s’évader, pour sortir de la réalité.
Créer en dépit des conditions matérielles ou des interdits, être hors les normes esthétiques conseillées ou imposées.
Car résister, c’est aussi désobéir, s’insurger, tenir tête, c’est le non consentement.

Le philosophe dit que résister, c’est faire surgir de la nouveauté, inventer des issues, ouvrir des portes dans toute situation, quelle qu’elle soit.

Picasso dit que l’art est un instrument de guerre offensive et défensive pour résister à l’ennemi.

Alors regardons et écoutons ce que tous les artistes présents dans cette exposition ont à nous dire et quelles ont été leurs armes !

 






V. DÉTHIOLLAZ-A. GENÊT-G. SCHIBLER du 16/9 au 30/10

 

Véronique DÉTHIOLLAZ

Série Le Cercle de Craie

Tracer une ligne, la courber, l’arrondir. Faire cercle.
Fermer. Entourer. Enclore.
À partir de ce geste, il y a dedans et dehors.
C’est simple. Tragique ou rassurant. Cercle-refuge, cercle-prison.
C’est tout cela, mon Cercle de craie.
Un cercle de craie rouge dans un désert, où des petites personnes cheminent, errent, fuient, s’effondrent… mais dansent aussi quelquefois.
Des petites personnes qui attendent leur Azdak* sous un ciel parfois plombé, parfois clair.

* Le personnage du juge dans « Le cercle de craie caucasien » de Bertolt Brecht

* * *

Série Voyageurs en rond

Ces Voyageurs en rond transportent leur fardeau d’exil sur la bordure du chemin. Ils se balancent, ils nous regardent. Vont-ils rester dans le cercle et tourner en boucle, revenant sans cesse sur leur pas ? Ou vont-ils préférer le vertige, franchir cette lisière pour plonger dans le vide ?

* * *

Série Trois bulles d’enfance

Trois bulles d’enfance
Jouer avec un cerceau, jouer du tambour, se balancer… Habiter sa mémoire à en perdre la boule.
https://veroniquedethiollaz.ch/

 

Annette GENÊT

La ligne circulaire ?


Une ligne floue ou irrégulière, parfois invisible, mais bien présente. C’est en son centre que, d’instinct, j’ai choisi de me situer par rapport au thème de l’exposition. 
Mon tempérament m’inclinant à l’exploration, cette ligne imaginaire ou même parfois bien réelle peut m’inspirer une idée d’encerclement, de privation de liberté, mais elle peut aussi, au contraire, me donner un sentiment de protection ou d’appartenance. Si d’aventure je me trouve en difficulté hors du cercle, je peux souhaiter ardemment m’y réfugier.
Le monde dans lequel nous vivons me paraît particulièrement inquiétant et les images qui ont surgi en moi se rapportent à la plus grande vulnérabilité de la vie, celle d’une étape qui nécessite une extrême attention pour parvenir à maturité. Par analogie avec tout ce qui est à son commencement et ne peut voir le jour sans une protection attentive, le nid s’est imposé à moi.
Ne cherchez pas de réalisme biologique dans ces œuvres, car il n’y en a pas. Mon souhait est que ces images évoquent la douceur d’une famille attentionnée, quelle qu’en soit la fragile espèce.
https://www.odexpo.com/profil-artiste.asp?id=4109

 

Guy SCHIBLER

La chasse au cercle

Exercice 1 (tirages sur papier) :
Par la photographie, montrer l’omniprésence de la forme circulaire dans le monde, produite aussi bien par la nature que par la main de l’homme. Au hasard des choses et des noms se constitue le début d’une liste infinie : (par ordre alphabétique) ampoule, anneau, arceau, assiette, auréole, ballon, bidon, bobine, bouée, boule, carrousel, cône, couronne, cuve, entonnoir, encyclie, feuille, flacon, fleur, fruit, horloge, jarre, lune, lustre, marmite, montre, meule, nid, oculus, œil, orbite, parapluie, poêle, puits, roue, rouleau, section, socle, soleil, spirale, table, tambour, tipi, tonneau, trou, tube, ventre, verre, volant, yourte… Chaque élément de cette liste apporte sa pierre à une « rêverie du cercle ».

Exercice 2 (diaporama sur tablette) :
Choisir un endroit que l’on aime (ici, ce sera Sa Granja, un musée de Majorque consacré aux traditions populaires de l’île). Partir à la chasse, traquer les formes circulaires. Et confirmer ce que l’on savait : elles sont partout et leur variété est extraordinaire.
https://guyschibler.ch/

 







Eric TISSIER- Jean-Philippe BOLLE 11/8 au 11/9/22

 

Éric TISSIER

Techniquement mon travail consiste à créer des formes géométriques abstraites dans lesquelles interviennent des éléments simples : cercle, triangle, carré.
Dans la calligraphie japonaise, on pourra y reconnaître l’eau, la terre et le feu.
On est pris dans un double regard : réductionniste attaché au détail et holistique dans l’appréhension d’un tout.
Le choix des matériaux , bois, toile et acier se fait en fonction de la taille et de l’inspiration.
Ces compositions émanent d’une métaphore spaciale et graphique.
Le choix d’utiliser des symboles abstraits (glyphes) amène à donner une existence concrète à de nombreux mondes et rythmes invisibles.
www.erictissier.com

 

Jean-Philippe BOLLE

        parler de soi
        un nuage
        le pourrait-il ?
Poème chinois

 





 

CROCHARD V.-DE ROOVER M. du 7/7 au 7/8/22

 

 

Vincent CROCHARD

Installé à la Mouille dans le Jura, Vincent Crochard confectionne ses drôles de créatures, expérimentant sans cesse de nouvelles techniques et divers matériaux.
Il extériorise ses émotions sous la forme d’une création organique, accouchant pour ainsi dire des organismes qui habitent son imaginaire.

Vincent Crochard est un autodidacte, les premiers artistes à l’avoir nourri dans sa création sont des artistes musiciens avec un univers visuel riche tels que Björk, Goldfrapp, Serge Gainsbourg ou Mylène Farmer, et il a en parallèle développé une passion pour le cinéma, la science-fiction avec Hayao Miyazaki, Tim Burton… mais aussi des réalisateurs plus conceptuels tels que Krzysztof Kieslowski, Andrei Tarkovski, Stanley Kubrick, Wim Wenders ou David Lynch.

Sa découverte de l’art brut a également été une grande influence pour lui notamment par sa spontanéité, ainsi que la liberté des artistes dans leurs créations.

Sa passion pour les sciences naturelles l’a amené à faire des études de biologie et à se former en taxidermie. Cela a été un émerveillement pour lui de découvrir la richesse de la nature de part ses études. C’est à tout cela qu’il doit aujourd’hui son univers entre biologie et science-fiction.
http://www.bizart-bizart.com/vincent-crochard/

 

Marc de ROOVER 

Abstraction animiste

Marc de Roover est avant tout quelqu’un qui réalise de grandes installations en bois, dans le paysage. Ces grandes sculptures sont précédées d’études, l’endroit où elles seront placées est minutieusement examiné, elles sont réfléchies, calculées et des maquettes sont faites. Le concept de création vient avant la réalisation. Et ce concept est réalisé strictement et méticuleusement.

Avec les assemblages et les collages, il y a certainement plus de liberté dans le jeu. Concept et réalisation vont de pair. Mais les exigences sont tout aussi strictes que pour les grands projets sculpturaux. Chaque ligne, chaque clé de couleur, chaque élément doit contribuer. Rien pour rien. Il y a certainement de la place pour la coïncidence, mais chaque coïncidence est pesée, soigneusement et rigoureusement jugée avant d’être autorisée à jouer le jeu.

« Abstraction animiste ». Les formes ne représentent rien, mais sont chargées d’énergies presque corporelles, évoquant  attraction et répulsion, amour et haine, coups et caresses, chute et fuite, concentration et expansion… en équilibriste, dansant sur une ligne harmonieuse.

La série d’assemblages est faite entre 2000 et 2016. Il s’agît de sculptures minuscules et minimalistes, assemblées de petits riens trouvés n’importe où, source riche d’étonnement. Elles sont présentées dans des boîtes en bois, avec passe-partout. 

La série de collages, également présentés avec passe-partout, est plus récente, elle a commencé avec le premier confinement et elle continue à élargir. Ce sont des segments de photos de journal collés sur du papier de dessin, protégé par un vernis mat anti UV.

La technique de l’assemblage permet de réduire, d’enlever à fin de sauvegarder l’essentiel.

La technique du collage oblige à ajouter à fin de trouver le meilleur équilibre.

Aussi bien les assemblages que les collages sont faits dans la marge des grands projets mais gagnent en importance dans la vie de l’artiste.

Ozenay, le 19 mai 2022
https://marcderoover.eu

 







FONTANA L. D.-SONG Xiaojun du 2/6 au 3/7/2022

 

Xiaojun SONG

Pour cette exposition, la plupart de mes pièces sont des créations récentes. Je traçais, je trace, je tracerai les instants pour que le temps s’arrête sur le papier. Je les appelle « Méditation » – ma façon de méditer. Cette série « Méditation » est le reflet de ma pensée sur la vie, composée de gestes inlassablement répétés. Du matin au soir, comme de la naissance à la mort, tout n’est fondamentalement que répétition d’un même cycle. Quel que soit le sens que nous leur donnons, toutes les choses que nous faisons nous amènent irrémédiablement au bout de notre vie. Le mouvement du trait est semblable à celle-ci, il se présente comme un départ vide de sens. Il vient de nulle part pour aller nulle part. Il est à la fois sa cause et son effet. À l’instar du principe de genèse taoïste, le premier trait engendre le second, puis le troisième et enfin la totalité de la composition. La raison d’être du trait n’est pas ailleurs que dans l’engendrement successif et répété des autres, lorsque le principe pictural du geste s’efface peu à peu pour devenir pleinement méditatif.

https://xiaojunsong.net/

 

Laurent Dominique FONTANA

L’immobilité

De la fenêtre de la Galerie, le Rhône dans toute sa force et son ampleur, changeant au gré des orages et des sécheresses, miroir du temps. Le temps qui s’en va.

Les sculptures : figures noires, dressées, immobiles, la peau brulée. Les corps comme des arbres sur la grève, dont l’écorce décrirait le «livre des épreuves» : 
les fortes crues aux eaux chargées de débris, d’épaves, de branches. 

À l’image du monde des hommes, la matière noire traduit la vie comme un arbre ravagé par le temps.

https://laurentdominiquefontana.ch/