Archives de catégorie : Expos 2023

MIMÉTISME Collective du 10/11 au 17/12/23

 

 

Le thème de notre dernière exposition est « Mimétisme ».

Les artistes qui participent ont travaillé sur toutes les définitions possibles que peut évoquer ce mot, car il existe des mimétismes chimiques, acoustiques, tactiles, comportementaux.

Le processus le plus étudié est le mimétisme visuel, qui peut-être, soit une stratégie, pour assurer une protection, en se rendant semblable par l’apparence au milieu environnant, soit une imitation involontaire ; ou le fait de se conformer à quelqu’un d’autre.

Car le mimétisme est bien sûr une stratégie adaptative d’imitation.

Les artistes nous offrent dans cette exposition, une multitude de réalisations aux sensibilités différentes.

Une richesse d’interprétations n’excluant ni l’humour, ni les devinettes, ni le sérieux de l’affaire !

À vous de voir…

 



Jean-François BOTTOLLIER-Cédric ROUZE du 22/9 au 5/11/23

Jean-François BOTTOLLIER

Je suis auteur et plasticien autodidacte. Né en 1957 à Grenoble je vis et travaille à Neyron près de Lyon.

Je présente un extrait de ma série « Des origines du mulet fertile » ou l’invitation de chacun à l’exploration de sa mémoire archaïque.

À remonter sur 100 ou 500 ans ou 1000 ans, aidé de quelques témoignages et archives ou de sites en ligne, on peut toujours se faire une généalogie et se trouver sans imagination une parenté avec Charlemagne. Comme tout le monde.

En s’observant, en observant les gens jeunes ou vieux, hommes ou femmes et en s’interrogeant sur ce que nous sommes, d’aujourd’hui à 7 millions d’années et au-delà, avec la caution de quelques publications scientifiques agrémentées d’un peu d’imaginaire, on met à jour des interrogations nouvelles :

  • Que reste-t-il de notre nature animale, quels sont ces gestes et comportements fossiles, présents en mémoire consciente ou inconsciente ?
  • Qu’avons-nous de nature exclusivement humaine et qui ne se retrouve chez aucun animal et qui nous différencie ?

 À cela toujours peu ou pas de réponses, de la fascination, du vertige et on a le champ libre pour créer enfin le début de sa propre mythologie.

Commencée en 2016, c’est à ce jour une série de 370 tableaux.

https://www.facebook.com/jeanfrancois.bottollier.7/

Visite atelier :

https://www.youtube.com/watch?v=EvfjcGVUKeE&t=2s

 

Cédric ROUZE

« Sculpter comme moyen d’habiter »

Je sculpte depuis bientôt 8 ans. Ayant découvert la sculpture un peu par hasard, j’ai immédiatement su que c’était ce qui me correspondait vraiment.

Les premières sculptures étaient des assemblages : j’y ai découvert la puissance du poids dans les tensions et les équilibres instables.

Des sculptures « dangereuses », qu’un souffle de vent ou le tassement du sol pouvait faire tomber…

J’ai manipulé des tonnes et des tonnes de pierres.

J’ai passé des heures et des heures dans un large ruisseau souvent à sec, le Rif, à la recherche d’une pierre particulière qui irait pour un endroit précis.

Sculpter c’est ma manière d’habiter : c’est pour pouvoir habiter que je sculpte.

Avec l’expérience, j’ai croisé d’autres techniques de taille de pierre, de nouveaux outils, de nouvelles  approches.

J’explore les limites de la pierre, j’affine, j’étire, je polis, j’appointe comme pour le fil d’une épée et la pointe de la flèche, faire, en pierre, des aiguilles.

http://cedrouz.fr/sculptant/




Andreas FISCHBACH-Sylvie LAMBERT du 11/08 au 17/09/23

Andreas FISCHBACH

Il vit et travaille depuis de nombreuses années entre Genève, Berlin et l’Italie.

Son travail artistique se concentre sur le dialogue et la combinaison non conventionnelle de la peinture, de la vidéo et de différentes formes d’art numérique, dans le but de créer des installations multimédias qui jouent avec la perception du spectateur.

Visions collectives, utopies et rêves contemporains se manifestent dans des images idéalisées du monde. Paysages visionnaires, îles tropicales, montagnes spectaculaires, métropoles lumineuses. Ces symboles, présents depuis toujours dans l’inconscient collectif, sont aujourd’hui en pleine mutation grâce à la communication numérique et à la réalité virtuelle. Ce sont des images qui racontent la transformation radicale de la forme et de la perception de la réalité et de la nature.

https://andreasfischbach.ch/

https://www.instagram.com/fischbach_andreas/

 

Sylvie LAMBERT

Née à Montréal, diplômée de l’Université Concordia avec distinction, puis diplômée à la Haute Ecole d’Art et Design de Genève, Sylvie Lambert décrit  dans ses peintures notre mode de vie à travers un regard décalé et critique, par le biais d’images fortes, proches de la métaphore, où les frontières entre décor, réalité, onirisme et fiction s’entremêlent. Alimentés par sa propre expérience, d’abord au Canada où elle a grandi, puis en Suisse, les sujets qu’elle aborde touchent à l‘habitat, à la nourriture, à la nature artificielle et défigurée, thématiques peintes avec une gamme chromatique flamboyante qui renforce l’ambiguïté entre vrai et faux.

Tels des jeux de mots, ses compositions combinent des éléments improbables pour créer des narrations surréalistes au message ancré dans la réalité.

https://www.sylvielambert.net/

https://www.instagram.com/sylvielambert84/

 


BAUMGARTNER STEPHAN-DENIS du 30/6 au 6/8/23

 

Pour moi le fil de fer n’est qu’un moyen d’expression, c’est du dessin en volume qui joue avec la lumière.

Projetez sur les personnages un spot de lumière et ils s’animent se transforment se déforment deviennent monstrueux, c’est comme dans la vie ils évoluent.

Pour cette exposition j’ai voulu créer un petit peuple, des voisins peut-être, ils se rencontrent dans la rue, ils échangent de tout et de rien, on entend des mots du quotidien, souvent des lieux communs, parfois des mots plus graves, mais au moins ils communiquent.

Chantal BAUMGARTNER-STEPHAN

 

Toute ma vie, j’ai essayé de créer des images en utilisant diverses techniques : photo, dessin, peinture mais en me posant toujours la même question : qu’est ce qui peut rendre une image intéressante ? Quelles règles utiliser pour sa construction ?

Honnêtement je n’ai pas trouvé de réponse.

Avec le temps ma conviction est au contraire de parvenir à un sentiment d’entière liberté. L’image se construit d’elle-même avec une grande part de hasard. C’est une aventure où tout est possible. La sensibilité et la réaction intuitive sont les seules boussoles et c’est précisément en essayant d’échapper aux règles logiques que l’image peut trouver son intérêt.

Alors, la règle, c’est qu’il n’y en a pas.

DENIS

 



Nefissa BENOUNICHE-Jacques KAUFMANN du 19/05 au 25/06/23

 

« Dessine-moi », suivi de trois petits points…

C’est souvent ainsi que cela commence entre eux.
Alors, comme elle le fait depuis si longtemps, elle dessine. Rapidement, librement.
Sur papier, ou sur un plâtre qui sera ensuite gravé. Parfois sur l’argile directement.
Lors d’un séjour en Inde un artisan retranscrit les dessins dans du bois de teck en tampons à imprimer, ils sont prêts pour la métamorphose.
C’est la première étape.

« Transforme-moi » …

C’est alors qu’il intervient. Toute son attention va vers la céramisation du dessin. 
Il s’agit que celui-ci donne le sentiment non pas d’être déposé sur le matériau, mais de s’incarner dans la matière, d’en émaner. 
L’un révèle l’autre dans un mouvement réciproque. 
Parfois, il polit une ardoise, qu’il troue pour offrir un centre de gravité à la pièce, et orienter le dessin à venir. 
Elle griffe la pierre aux endroits où il l’a préalablement polie à l’aide d’une pointe ou d’une meuleuse.

Sous forme de plaques murales, ou d’objets en volume, le processus autorise toutes sortes de traitements de surface avant cuisson, dans un jeu presque infini, qu’ils nomment ensemble : le « deux en un ».

Nefissa BENOUNICHE   https://nefissabenounicheconteuse.com

Jacques KAUFMANN   https://www.aic-iac.org/member/jacques-kaufmann/

https://www.barbier-mueller.ch/2022/02/23/le-musee-barbier-mueller-et-jacques-kaufmann-artiste-ceramiste/

 




Jane LE BESQUE-Gabriel RUTA du 31/04 au 14/05/23

 

Jane LE BESQUE

L’art de Jane Le Besque se concentre sur l’évolution, la préhistoire et la nature. Son travail pictural plonge dans l’infiniment petit en étudiant les insectes et les plantes…

Sempervivum

Fascinée par les motifs géométriques complexes et les spirales logarithmiques des feuilles du Sempervivum, Jane a été inspirée pour dessiner des portraits de la succulente des montagnes. Ses aquarelles, une célébration de leur abondante diversité, révèlent leurs multiples techniques de survie, textures et couleurs.

 Virus et bactéries, “Beings”.

Jane a utilisé des couches de ses dessins, des nano-images et des macrophotographies de matériaux naturels et artificiels pour proposer une lecture des virus et des bactéries en tant que matière inanimée animée de vie/lumière, et donc existant en tant qu’« êtres ».

https://www.janelebesque.art/

 

Gabriel RUTA

« La nature est un « grand tout » mué par des énergies communes. On y retrouve les mêmes couleurs, courbes, stries, nervures, pointillés, zébrures, chez les animaux, les végétaux ou les minéraux. La nature est ainsi un grand jeu de camouflage. Les insectes que je réalise avec des coques, des brindilles, des feuilles, des pétales, des graines ou des herbes, peuvent porter à confusion le spectateur distrait. L’objectif n’étant pas de reproduire à l’identique de véritables invertébrés, ces petits insectes végétaux sont des animaux imaginaires.

Protégeons les insectes, protégeons la nature ! »

https://www.gabrielruta.com

 





ALAIMO Rosalie-LOMBARDI Joseph 10/02/23 au 26/3/23

 

Les personnages que je réalise évoquent l’enfance, la mienne et peut-être celles des autres.
J’aime observer les choses du quotidien, et je m’amuse à les changer de contexte.
Je crée au gré d’histoires que je me raconte.

Avec le papier, je coupe, je découpe et je colle, c’est comme un jeu.
Jusqu’à obtenir le volume et les formes que je souhaite réaliser.

Même démarche pour mes sculptures en terre, mais là, je modèle, je pétris, je cuis.

C’est là que toute la poésie peut naître.

Rosalie ALAIMO

rosaliealaimo@free.fr                                  Instagram : rosa.liealaimo

 

Parfois je me demande si je peins parce que je ne sais pas écrire…

Je crée des images illustrant le début d’histoire avec l’espoir qu’un poète pourra en écrire la suite.

Je peins pour initier une émotion, pour une invitation au voyage, voire à sa propre hypnose.
Aujourd’hui dans ce monde plein d’images, je m’y perds volontiers avec une crainte terrible de ne pas me retrouver. Mais l’instinct de prudence me munit de la boussole thérapeutique qu’est peindre pour retrouver la sortie.

Parfois la peinture me quitte mais je la retrouve malgré elle ou malgré moi.

Mes œuvres sont empreintes, empruntées aux traces des rêveries, des histoires à conter ou à se raconter, poésies sans parti pris, pour le plaisir du geste, pour entrer en hypnose, en garder le parfum.
Puis au réveil, se saisir rapidement de pinceaux hyperactifs pour des rêves provoqués.
L’œuvre se fait et se défait de l’invasion des images pour en fixer de nouvelles, juste l’instant de la création.

Les peintures et dessins mêlent la fable, le mythe et le conte au premier plan de l’image, avec pour acteurs les Animaux.

Mes œuvres sont emplies d’humour et mélangent les histoires avec la douce prétention d’happer le spectateur dans un univers imaginaire riche d’interprétation.

Joseph LOMBARDI

joseph.lombardi@numericable.fr      Instagram : joseph.lombardi56

 





Cinéma janvier 2023

 

 

Nous commençons cette année 2023 avec un cycle de cinéma consacré à l’art, aux artistes, et aux architectes. Tous nous sont plus ou moins proches mais nous espérons vous faire aussi partager de nouveaux horizons à travers l’ardeur qui les traverse ou les a animés, leurs réalisations pérennes ou éphémères.

 

Ces rencontres seront suivies d’une discussion autour des films, œuvres et artistes présentés.

 

Une participation financière se fera sous forme de tombola en soutien à la Galerie le Pont des Z’Arts.

 

Nous vous espérons nombreux pour fêter l’art et commencer cette nouvelle année en nous accompagnant dans ces découvertes cinématographiques !

 

OBSESSION-Collective du 1/11 au 8/12/2019

 

« Obsession », voilà le thème ardu (ou pas) sur lequel ont travaillé 25 artistes, dans un format identique  de 24 x 30 centimètres.
Mais quelle obsession ? 
Cette chose qui nous tourmente, une idée qui s’attache à l’esprit et s’impose sans relâche.
Une préoccupation constante dont on ne peut se libérer, tant elle accapare le champ de la conscience.
Sensation, même absurde, qui s’impose de façon répétée.
Découvrons ensemble comment ces artistes se sont exprimés sur le sujet !

 

Exposition collective – Liste des artistes

 

ANOR
Cécile BALSEM
Patricia BIFANI
Annick BLONDE
Catherine CART
Brigitte CRITTIN
Véronique DETHIOLAZ
Sandra DUCHENE
Leylane FERRET
Andreas FISCHBACH
Joel FREZET
Mireille FULPIUS
Hélène GARCIN
Annette GENET
Catherine GLASSEY
Jacques GUYOT
Liliane HARTMANN
Anne IRUNBERRY
Marie Danielle KOECHLIN
Michelle LACOSTE
Lisa MICAH
Délia PERROIS
Françoise RAFFY
Rudolph REUMANN
Guy SCHIBLER

Joseph LOMBARDI-Luis PINOLEO du 13/9 au 27/10/2019

 

Pour cette exposition à la galerie du Pont des Z’Arts à Seyssel, Joseph LOMBARDI et Luis PINOLEO se rencontrent dans l’univers de l’enfant, sa rêverie.

Ce sera une installation pour entrer dans deux mondes d’enfants de deux artistes qui ne dénoncent rien mais font s’interroger. Un monde ludique, onirique où la pensée a sa liberté !

Installation à visiter sans invitation ni réservation.

 


Philippe GIACOBINO-Rudolph REUMANN-Michel LUDI du 10/7 au 11/8/2019

Rudolf REUMANN, vit et travaille en haute Savoie. Rudolf pratique les techniques classiques de la gravure sur cuivre ainsi que la collagraphie et la photogravure. Pour parfaire ses techniques, il a participé à des cours à Edimbourg, à Berlin, en Espagne et en Suisse.

www.facebook.com/rudolf.reumann

Philippe GIACOBINO vit et travaille à Genève. Professionnellement, Philippe a exercé la psychiatrie et en conciliant les deux pratiques, il a cherché a développer pour lui même leur complémentarité. Ses encres sur papier sont inspirées des forêts, des plaines, des montagnes ou des arbres, paysages filtrés par son imaginaire.

http://www.philippegiacobino.ch/

Michel LUDI, plasticien sculpteur. Ses oeuvres sont un cheminement philosophique empreint de poésie. Michel travaille le fer, l’acier, intègre parfois des plumes. Il est également enseignant à l’école des Arts visuels de genève.

http://www.galerieyolennwhite.ch/_MichelLudi.html

 

Guy SCHIBLER du 15/6 au 7/7 2019

Guy SCHIBLER

Venant d’ailleurs, il tombe amoureux du lieu. Oh, ce n’est pas un coup de foudre, mais un amour à maturation lente, effet d’une longue fréquentation. Finalement, Guy Schibler se décide à faire sa déclaration, à la ville de Seyssel et à ses habitants. Sous la forme d’une exposition photographique à la galerie de la Grenette.

Avec plusieurs séries d’images : des personnes, des choses, des ambiances, des parcours. La série « Personnes » est le fruit de rencontres avec les habitants de Seyssel. Sur le principe des enchaînements de la comptine « Marabout, bout de ficelle… », chaque personne qui acceptait d’être photographiée choisissait la suivante. Et décidait elle-même quel endroit de Seyssel servirait de décor à la prise de vues. Pour la série « Choses », Guy Schibler a promené son appareil dans tous les coins de la ville. Il pensait déjà à la dame de cour japonaise Sei Shônagon qui, au XIesiècle, éleva les listes au rang de genre poétique.

À la Grenette, le photographe propose treize listes d’images : « Choses qui rendent joyeux », « Choses qui portent la marque du temps », « Choses un peu secrètes »… Deux autres séries complètent l’exposition, l’une qui s’inspire de l’ambiance de polar à la Simenon que peut avoir Seyssel la nuit, l’autre qui rassemble en de longs panoramiques éclatés des images-flashes de la ville et de ses alentours.

https://guyschibler.ch/


Anna KARIN-Florence MONANGE du 2/5 au 2/6 2019

Anna KARIN

Anna Karin est née à Oslo, mais la plupart du temps, elle vit et travaille en Savoie. Son sujet favori est la géographie humaine, sujet qui l’intrigue, la fascine et la laisse parfois sans voix, mais qui inspire sa sensibilité et son talent.« J’aime travailler la matière, sculpter le bois, le peindre avec amour jusqu’à ce que la sculpture soit parfaite. Je peins avec une acrylique haut de gamme, réalisant des patines en plusieurs passages nécessitant de longues heures de travail. Pour mes travaux, j’utilise des bois flottés et je récupère des arbres qui sont abattus, notamment les tilleuls. »Le mode d’expression d’Anna Karin est inscrit dans la modernité même si elle puise son inspiration chez les grands maîtres du Moyen-Âge.Elle expose à Paris, Lyon, Toulouse, Montpellier ainsi qu’en Suisse, Pays-Bas, Tchécoslovaquie, Norvège.

http://annakarinsculptur.com

Florence MONANGE

Florence peint depuis toujours et aujourd’hui elle transmet cette passion en l’enseignant. Après avoir suivi les cours de Pierre Leloup, elle suit des formations dans plusieurs centres de créations artistiques dont l’A. C. D. A. à Grenoble. Psychologue de formation elle cherche toujours à peindre au plus près de ses émotions. « Peindre c’est aller à la rencontre de l’autre, de soi. C’est apprendre à s’écouter et à se taire.  Au-delà de l’acte technique il y a le partage, la rencontre, une histoire.» Florence est née en 1968 au cœur des montagnes de la Savoie, aujourd’hui elle a son atelier dans la Drôme des collines.

 http://florence-monange.com



Claire GUANELLA-Pierre JAGGI-Nina SCHIPOFF du 22/3 au 28/4/2019

 

Claire GUANELLA

D’eau et de terre
Tenter d’appréhender le sens de la poétique de l’imaginaire revient à explorer la signification de deux mots-clés : l’eau et la terre et de prendre en compte ce qu’ils possèdent comme charges. La peinture est un moyen d’en saisir le sens profond. Claire les fait jouer entre eux de manière exquise en apparence, mais afin de suggérer des pulsions profondes qui révèlent une sorte de combat où, sous la douceur, une érotique apparaît tout en discrétion.
Entre la terre et l’eau, comme entre le corps et l’âme il n’existe pas de rupture mais un rapprochement sinon à perdre la vie.

Nina SCHIPOFF

Dans son travail, Nina étudie les concepts d’espace et de temps. Elle questionne les traces invisibles et visibles de l’interaction entre l’homme et le paysage et leurs impacts écologiques et géopolitiques dans un monde en accélération. Ses narrations racontent des fragments d’un paradis sauvage en disparition, comme des souvenirs figes de l’équilibre complexe de l’évolution de la vie. Utopia ?

Pierre JAGGI

Entre oscillations, balancements, alternances ou cadences, mes sculptures récentes de formes géométriques ont toutes un point commun. La particularité de chacun de ces objets est de se mettre en mouvement lorsqu’on lui donne une simple impulsion manuelle, puis de prendre du temps avant de s’immobiliser à nouveau.
C’est une concordance entre la symétrie et l’équilibre en relation avec le mouvement.

 

EBAG Annemasse 8/2 au 17/3/19

 

 

La galerie du Pont des Z’Arts a le plaisir de vous faire découvrir un grand nombre d’œuvres émanant de diverses recherches artistiques.

«Des marches à suivre» est une exposition à laquelle participent les élèves adultes de différents cours et ateliers de l’EBAG :

Estampe – Portrait – Création – Huile – Dessin

Cet événement est une expérience riche pour les élèves de l’école, inscrivant leurs travaux dans un processus artistique professionnalisant.

L’EBAG, École des Beaux-arts du Genevois est un établissement d’enseignement artistique de la communauté Les Voirons, dont l’équipe pédagogique est composée d’enseignants/artistes possédant une solide formation et une pratique confirmée dans leur domaine.

L’école propose des cours, des ateliers et des stages à un public amateur enfants et adultes.

Elle s’est fixée pour objectif une qualité d’enseignement qui donne à tous les intéressés les moyens de développer leur potentiel créatif dans un esprit d’ouverture.

EBAG– 45 rue de la Libération – 74240 Gaillard – Tél. 04 50 37 37 08

www.ebag.annemasse-agglo.fr

 

Les artistes : 

Françoise BIZEAU Valerka MACHALA
Marie BRANDELET Dorota MICHALUK
Gottardo BONCOGNALI Anna PECCOUD
Christel BOUISSOU Jacqueline PONTE
Mirella BRETONNIERE Nathalie RODACH
Catalina GUREU Pascale SION
Charlotte LAFOURCADE Sonia STRAPPAZZON

 

 

Collège du Mont des Princes 5ème 11/1/19 au 3/2/19

 

L’exposition des élèves de cinquième du collège du Mont des Princes fait suite à celle de l’année dernière. Ce cycle d’expositions invite le public à percevoir l’évolution des élèves durant les quatre années du collège dans le cadre des pratiques artistiques.

Le titre de l’exposition, «Le petit monde de la bande des cinés» est un jeu de mot qui concentre les problématiques abordées cette année avec les élèves. Le public peut découvrir des photographies de mondes miniatures construits par les élèves qu’ils tiennent dans leurs mains. Ces photographies ont été ensuite retravaillées avec un logiciel pour familiariser les élèves aux pratiques numériques. Une autre partie de l’exposition est consacrée à la création d’une planche de bande-dessinée en noir et blanc, l’objectif était de construire une intrigue autour d’un autoportrait en commençant l’histoire par un plan rapproché et en finissant par un plan général ou vice-versa.

Artiste photographe, Laure MAUGEAIS a initié les élèves à la pratique photographique dont le Sténopé et l’Afghan-box. Des élèves ont pu aussi rentrer dans une caméra obscura géante pour comprendre les principes de l’optique et vous pourrez voir une installation issue de cette très intéressante expérience.

Enfin, Mme Lasne, professeur de français projettera les productions des élèves de l’atelier cinéma pendant lesquels ils visionnent, analysent des films, font des exercices pratiques autour du genre documentaire et des techniques du cinéma d’animation dont la pixilation, et réalisent de courts films avec l’aide du réalisateur et comédien Pierre-Antoine Rousseau.

Vous pouvez suivre ce travail sur le site : https://cinemadumontdesprinces.wordpress.com

Anne Pujol, professeur d’Arts Plastiques au Collège du Mont des Princes.

 

  

Un souffle pour un sourire 7/12 au 16/12/18

La galerie du Pont des Z’Arts de Seyssel propose une exposition dont le bénéfice sera entièrement reversé à l’Association « Un souffle pour un sourire ».

L’objectif de cet événement est de participer au financement d’une ambulance pour permettre aux centres de santé des trois villages nigériens de Mardane, Egnadawel et Tidene d’évacuer des patients vers l’hôpital d’Agades qui se trouve à 80 km et dont une bonne partie est une piste.

Aujourd’hui, il faut 2 jours de chameau pour rejoindre l’hôpital, une simple appendicite ou un accouchement difficile sont un arrêt de mort.

Plus d’ informations sur l’historique de l’association en visitant le site, www.unsoufflepourunsourire.fr

Pour participer au financement de cette ambulance, une quarantaine d’artistes a offert une ou plusieurs œuvres qui seront mises en vente à la galerie du Pont des Z’Arts du 7 au 16 décembre 2018.

L’exposition a pour thème « Chemin faisant ».

Des musiciens se sont associés à l’événement :

PHILMAR musique du monde le dimanche 9 décembre à 15h30 http://philmarzic.com

Claire DUCHATEAU récital de harpe le dimanche 16 décembre à 15h

Autoportrait-COLLECTIVE du 2/11 au 2/12/2018

Le thème de cette exposition « Autoportrait «  a rassemblé 25 artistes ayant des styles bien différents.

Mais qu’est-ce qu’un autoportrait en fait?

L’autoportrait est un genre de représentation de soi et non une représentation fidèle de la réalité.

Ce genre existe depuis longtemps, presque tous les peintres sont passés par l’exercice, et le résultat qu’il soit grinçant, drôle, caricatural ou aimable, révèle immanquablement la personnalité de l’artiste.

D’une certaine manière, l’artiste se met en scène et se donne à voir au spectateur. L’autoportrait est aussi une façon pour l’artiste de se questionner sur qui il est.

L’autoportrait est comme une quête de soi, il est une représentation de soi-même, si bien qu’il n’existe pas un type d’autoportrait mais une infinité.

A l’heure où est écrit ce texte, aucune peinture de l’exposition n’a été vue, la surprise sera pour nous comme pour vous, le jour du vernissage.

Une autre surprise: chaque visiteur pourra « s’autoportraitiser », à l’ancienne, en noir et blanc, vêtu ou non d’un accessoire à disposition, lequel devrait révéler son humeur du moment si ce n’est un peu plus…!