Archives par mot-clé : Joyce CURVAT

CURVAT-MÉRIGOT-MOSCOVINO du 29/3 au 12/5 2024

 

Joyce CURVAT

Chaque jour, je voyage en écriture. Ma plume trace des silences, des solitudes, des mémoires, de tendres poésies. L’encre vibre sur le papier, le bec de ma plume m’impose son rythme incantatoire et je savoure la lenteur que m’impose l’outil. L’écriture se perd au fils des mots, le graphisme devient matière tissée à l’infini dans la répétition du geste. Doucement, se dessine une calligraphie, mes «*moxels », vibrante trace d’un langage neuf : un monde inconnu s’ouvre alors.
*Moxel (création Joyce Curvat) : Nom masculin, fusion de «mot et élèment ». Il est l’expression vibrante tracée du mot dans toutes ses composantes.
http://www.joyce-curvat.com/

 

Jean-Luc MÉRIGOT

Mosaïque de bois de bout : équivalent de la mosaïque traditionnelle mais utilisant des tesselles de bois présentées en coupe transversale.
Ces matières accrochent la lumière par leur inégalité de taille.
L’utilisation de couleur ( acrylique) renforce la chaleur et les infinies variations de la matière ligneuse.
Tels sont les moyens mis en œuvre dans mon travail, tentatives et tentation de retranscrire avec ou sans projet dessiné, un intérieur sensible, toujours en devenir, multiple et plein de contradictions, à l’image, peut-être, de tout cheminement recherchant la lumière…
jeanlucmerigot.wixsite.com/jean-luc-merigot

 

Jean-Paul MOSCOVINO – couleur sculptée

Les recherches de Moscovino tourne autour de la LIMITE.
Limite entre le figuratif et l’abstrait, il élabore des formes figuratives, corps de femme le plus souvent, d’une part, et les « pousse » jusqu’à ce qu’elles échappent à la mémoire.
D’autre part, il sculpte la COULEUR qui nous révèle la frontière entre l’espace et la forme.
Il s’agit donc d’enveloppes de mise en abîme de surfaces colorées.
L’artiste pratique le PLIAGE (sorte d’origami).
Toutes les sculptures sont élaborées à partir d’une seule feuille de couleur et c’est ce matériau, qu’il découpe, courbe, plie et déplie, pour une aventure entre formes et contre-formes.
Il contourne les volumes, il les ouvre, on entre et on suit l’architecture, la couleur entre avec nous. Elle est intensifiée jusqu’au virtuel, sans anecdote, ni patine et le regard s’y plonge jusqu’à reconstituer l’empreinte des corps.
La matière et l’espace n’existent que lorsqu’ils se rencontrent.
http://www.moscovino.com/

 

 




MIMÉTISME Collective du 10/11 au 17/12/23

 

 

Le thème de notre dernière exposition est « Mimétisme ».

Les artistes qui participent ont travaillé sur toutes les définitions possibles que peut évoquer ce mot, car il existe des mimétismes chimiques, acoustiques, tactiles, comportementaux.

Le processus le plus étudié est le mimétisme visuel, qui peut-être, soit une stratégie, pour assurer une protection, en se rendant semblable par l’apparence au milieu environnant, soit une imitation involontaire ; ou le fait de se conformer à quelqu’un d’autre.

Car le mimétisme est bien sûr une stratégie adaptative d’imitation.

Les artistes nous offrent dans cette exposition, une multitude de réalisations aux sensibilités différentes.

Une richesse d’interprétations n’excluant ni l’humour, ni les devinettes, ni le sérieux de l’affaire !

À vous de voir…

 



RÉSISTER-Collective du 4/11 au 11/12/2022

 

RÉSISTER est le thème de cette exposition et bien sûr chacun connaît le sens de ce mot et ce qu’il implique : Le REFUS.
La résistance est autant physique que mentale, que psychologique.
Mais elle ne s’arrête pas là.

C’est aussi créer pour s’évader, pour sortir de la réalité.
Créer en dépit des conditions matérielles ou des interdits, être hors les normes esthétiques conseillées ou imposées.
Car résister, c’est aussi désobéir, s’insurger, tenir tête, c’est le non consentement.

Le philosophe dit que résister, c’est faire surgir de la nouveauté, inventer des issues, ouvrir des portes dans toute situation, quelle qu’elle soit.

Picasso dit que l’art est un instrument de guerre offensive et défensive pour résister à l’ennemi.

Alors regardons et écoutons ce que tous les artistes présents dans cette exposition ont à nous dire et quelles ont été leurs armes !

 






SOLITUDE du 5/11 AU 12/12 2021

 

SOLITUDE

De quelle(s) solitude(s) parle-t-on ?

Si l’on adopte le point de vue du philosophe, la solitude ne serait pas la destination de l’homme, mais plutôt sa condition. Il n’est pas fait pour elle, mais par elle et sa vocation serait plutôt relationnelle. D’où un paradoxe : la solitude semble simultanément être la condition même de l’homme et l’obstacle qu’il doit surmonter pour ne pas succomber à la déréliction.

En dehors de ces réflexions revenons aux solitudes du quotidien. 

Les non choisies, les douloureuses, celle de l’innocent que l’on dit coupable, de la victime affrontant son bourreau, la solitude du mourant ou de l’abandonné… sans oublier celui qui s’ennuie en sa propre compagnie !

En revanche, la solitude choisie peut être délicieuse, comme celle du promeneur enchanté par la beauté du paysage, de l’alpiniste ou du navigateur enivrés d’espace, ou au contraire celles du méditant plongé en lui-même et du lecteur oublieux du monde…

Quelques artistes se sont exprimés sur le pourquoi de leur création et d’autres ont jugé préférable de laisser le spectateur rêver, seul, avec l’image.

 







CASTELLA M.-CURVAT J.-SECHEHAYE C. 17/9 au 31/10/21

 

Maurice CASTELLA

Vit à Genève, membre de Visarte. A étudié à l’école supérieur d’arts visuels à Genève.
Je travaille principalement en noir et blanc en pratiquant la technique de l’encre et du monotype, sur papier et sur bois.
Paysages et végétaux, arbres et germinations… me nourrir de ce que je vois à l’extérieur pour exprimer et dévoiler un peu mon intériorité.

 

Joyce CURVAT

Depuis mon engagement en peinture, je travaille sur la mémoire, l’empreinte, la trace…

Durant les confinements successifs j’ai éprouvé un immense besoin de silence.
En supprimant le superflu, les habitudes et le bruit, ne subsiste alors que le silence et ce qu’il a à nous dire. J’avais compris que les mots étaient utiles à l’action, mais inaptes à traduire la richesse de notre monde intérieur.
Ces mots que je superposais depuis toujours, inlassablement sur ma toile, ont pris une forme et un sens différent. Et j’ai perçu que le langage de l’âme ne peut apparaître que lorsque la parole se tait.
Quotidiennement j’ai inscrit la mémoire du confinement, la mémoire du temps qui passe. Mais petit à petit n’a subsisté que l’unique trace du mot sur le papier. La superposition a disparu comme pour tenter de ne garder que l’essentiel. Et la minutie est devenue nécessaire pour approcher l’invisible.
Ce silence a cohabité avec la lenteur et le rituel de l’atelier.

Grâce à cet ascèse silencieuse j’ai trouvé une forme de liberté.

 

Caroline SECHEHAYE

Plasticienne. Vit et travaille à Genève, membre de Visarte.
Collages, découpages, transformations de la matière, mises en volume… fascinée depuis toujours par le papier, ce matériau occupe une grande place dans mon travail.
« Sur via Rhôna, mémoires de l’eau  »
Inspirée par le Rhône, les découpes pratiquées et les plis imprimés sont gardés en mémoire dans le papier, principalement grâce à l’eau.
La mise en volume de feuilles de papier crée des formes simples et répétées qui peuvent faire penser à des mouvements de vagues desquelles émergent d’étranges poissons-squelettes qui tentent de surnager ou qui, au contraire, semblent figés comme fossilisés dans le papier.

https://caroline-sechehaye.ch




Chapeau ! Collective 4/12 au 20/12/2020

 

C’est le plus beau jour de ma vie
J’ai retrouvé mon chapeau
Dernier étage de ma coquetterie
C’est le soulier de mon cerveau
Certains
Vont à la chasse à courre
Bien d’autres à la chasse aux félins
D’autres à la chasse aux humains
Moi je cherche mon galurin
Mon chapeau des jours anciens
Sans lui
Sans lui
J’ai peur que ma tête s’enfuie
Et s’égarent mes esprits.

Extrait de la chanson de Guy Béart « Le chapeau »

 





 

Joyce CURVAT-Marie Gala PERROUD-YZO du 14/8 au 8/9/2019

Joyce CURVAT

Pour cette exposition, aucune contrainte n’était donnée, pas de thème imposé, pas de format précis. Quelle liberté ! Les semaines se sont enchaînées, les mois, le quotidien… et l’atelier est devenu un champ d’explorations multiples et variées. Avec différentes techniques « ce qui reste, la trace, l’empreinte, la mémoire  » sont toujours mon propos mais l’économie de moyen s’est installée doucement.

Mon travail commence toujours par l’écriture. Elle me sert de point de départ, qu’elle soit en « touche peinte » ou en « trace-mémoire », elle est obligatoire, systématique presque méditative. Paisiblement le faire se confond intimement avec le penser.

Je vous présente donc aujourd’hui une « Suite de petites histoires peintes »  qui commence par il était une fois je rentre à l’atelier…. 

http://www.joyceline-curvat.com/

Marie Gala PERROUD

Vit et travaille dans le Forez, magnifique région de montagnes et de forêts dans lesquelles elle puise les matériaux nécessaires à ses recherches : graines, feuilles, branches, terres, pour trouver une harmonie de couleurs, de formes, de matières et de sensations.

La vision de ses œuvres procure une impression d’équilibre parfait, à l’image de l’effet que les végétaux provoquent sur nous quand on les observe, et aussi un sentiment d’étrangeté, par la recherche audacieuse de formes mi-animales mi-végétales. 

Ce qu’elle nous montre est la partie invisible du monde vivant. Derrière les arbres majestueux, les herbes et les fleurs, tout un monde organique bouillonne.

http://www.mariegalaperroud.fr/

YZO

La sculpture d’Yzo est consacrée au rapport de domination que l’homme impose à la nature. Elle s’intéresse à la confrontation entre l’humain qui cherche à faire le monde à son image et la nature avec son incroyable résilience. Elle interroge les notions d’exploitation, de colonisation et d’érosion. Le sujet n’est pas l’effondrement de l’humanité mais la recherche du point d’équilibre. 

Son matériau, l’acier, est choisi pour renforcer son propos. C’est par le métal que l’homme a dominé la nature, c’est avec lui qu’elle cherche la réconciliation. Pour y arriver, elle s’engage physiquement pour rendre à cette matière industrielle une forme organique et minérale. 

https://www.yzo-art.com/

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Faites glisser votre souris pour voir l’ensemble de l’exposition à 360°.