Archives par mot-clé : Seyssel

MANGEOT A.-TAVERA M. du 11/8 au 12/9/21

 

Marie TAVERA

Le rêve du cheval

Écrire comme dessiner : pour voir.
L’endroit du regard.
Le moment d’un espace.
Le point aveugle où bouge une vie.
La focale d’un mouvement, d’une mémoire et d’une peau, le buisson d’un dessin, la forêt d’un oubli.

Quatre chevaux de trait : une rencontre. 

Le puissant déploiement de leurs présences, leurs moments de repos et de jeu, l’intimité du quotidien, le sommeil, Le rêve du cheval. Une série que j’ai réalisée sur le terrain et en atelier, dans des formats permettant d’approcher une échelle 1:1, pour peut-être caresser leurs flancs.

http://taveramarie.wixsite.com/site

 

Anne MANGEOT

Jacquie BARRAL

http://anne.mangeot.free.fr/

 



Claire GUANELLA-Pierre JAGGI-Nina SCHIPOFF du 22/3 au 28/4/2019

 

Claire GUANELLA

D’eau et de terre
Tenter d’appréhender le sens de la poétique de l’imaginaire revient à explorer la signification de deux mots-clés : l’eau et la terre et de prendre en compte ce qu’ils possèdent comme charges. La peinture est un moyen d’en saisir le sens profond. Claire les fait jouer entre eux de manière exquise en apparence, mais afin de suggérer des pulsions profondes qui révèlent une sorte de combat où, sous la douceur, une érotique apparaît tout en discrétion.
Entre la terre et l’eau, comme entre le corps et l’âme il n’existe pas de rupture mais un rapprochement sinon à perdre la vie.

Nina SCHIPOFF

Dans son travail, Nina étudie les concepts d’espace et de temps. Elle questionne les traces invisibles et visibles de l’interaction entre l’homme et le paysage et leurs impacts écologiques et géopolitiques dans un monde en accélération. Ses narrations racontent des fragments d’un paradis sauvage en disparition, comme des souvenirs figes de l’équilibre complexe de l’évolution de la vie. Utopia ?

Pierre JAGGI

Entre oscillations, balancements, alternances ou cadences, mes sculptures récentes de formes géométriques ont toutes un point commun. La particularité de chacun de ces objets est de se mettre en mouvement lorsqu’on lui donne une simple impulsion manuelle, puis de prendre du temps avant de s’immobiliser à nouveau.
C’est une concordance entre la symétrie et l’équilibre en relation avec le mouvement.

 

Collège du Mont des Princes 5ème 11/1/19 au 3/2/19

 

L’exposition des élèves de cinquième du collège du Mont des Princes fait suite à celle de l’année dernière. Ce cycle d’expositions invite le public à percevoir l’évolution des élèves durant les quatre années du collège dans le cadre des pratiques artistiques.

Le titre de l’exposition, «Le petit monde de la bande des cinés» est un jeu de mot qui concentre les problématiques abordées cette année avec les élèves. Le public peut découvrir des photographies de mondes miniatures construits par les élèves qu’ils tiennent dans leurs mains. Ces photographies ont été ensuite retravaillées avec un logiciel pour familiariser les élèves aux pratiques numériques. Une autre partie de l’exposition est consacrée à la création d’une planche de bande-dessinée en noir et blanc, l’objectif était de construire une intrigue autour d’un autoportrait en commençant l’histoire par un plan rapproché et en finissant par un plan général ou vice-versa.

Artiste photographe, Laure MAUGEAIS a initié les élèves à la pratique photographique dont le Sténopé et l’Afghan-box. Des élèves ont pu aussi rentrer dans une caméra obscura géante pour comprendre les principes de l’optique et vous pourrez voir une installation issue de cette très intéressante expérience.

Enfin, Mme Lasne, professeur de français projettera les productions des élèves de l’atelier cinéma pendant lesquels ils visionnent, analysent des films, font des exercices pratiques autour du genre documentaire et des techniques du cinéma d’animation dont la pixilation, et réalisent de courts films avec l’aide du réalisateur et comédien Pierre-Antoine Rousseau.

Vous pouvez suivre ce travail sur le site : https://cinemadumontdesprinces.wordpress.com

Anne Pujol, professeur d’Arts Plastiques au Collège du Mont des Princes.

 

  

Collège du Mont des Princes 6ème du 12/1 au 21/1/2018

Cette exposition à la galerie du pont des Z’Arts « Autoportrès épicés et sculptures cartoons » des élèves niveau 6ème du collège du Mont des Princes à Seyssel devrait être la première d’une suite de quatre expositions. Le concept élaboré parla galerie du Pont des Z’arts consiste à suivre ces mêmes élèves, chaque année, jusqu’en troisième pour observer l’évolution des pratiques artistiques en cours d’arts plastiques tout au long du collège.

Cette année, les élèves de sixième vous proposent deux réalisations, une picturale et l’autre sculpturale.

Les peintures sont des autoportraits, mais l’idée principale était de forcer l’expression de ces autoportraits grâce à l’agencement des couleurs. Au préalable, un cours sur les particularités de la couleur (complémentaires, chaudes/froides, texture , facture…) devait soutenir leurs recherches ainsi que la prise photographique en plan serré de leurs visages qui devaient exprimer leurs personnalités. Sur la photocopie les élèves devaient placerlescouleurs pour souligner leurs expressions et ainsi, dans un deuxième temps, rassembler à la maison les éléments naturels (épices, fleurs, terre, farine…) pour confectionner leurs palettes de couleurs qui correspondait à leurs premiers brouillons. Pour finir, les élèves « reproduisaient » leurs photographies sur un format Raisin (50X65 cm) non dans l’idée de porter leurs efforts sur la ressemblance mais plutôt sur la force de l’expression grâce aux textures, factures et juxtaposition des couleurs.

Tous ces travaux ont été ensuite pris en photographie, ce sont ces photographies que vous verrez à la galerie du « Pont des Z’arts » à Seyssel, la fragilité des originaux ne permettant que d’en exposer que quelques uns.

Les sculptures, elles, en carton d’emballage sont composées d’éléments peints et découpés qui, pour moitié, proviennent de la collecte des élèves dans chaque salle du musée des Confluences à Lyon lors de la « Sortie intégration » en tout début d’année. Les quatre autres éléments qui composent cette sculpture sont des éléments personnels censés représenter les centres d’intérêt de chaque élève. Par classe, toutes ces sculptures sont assemblées pour construire des totems, symbole de l’union et de la cohésion de chaque classe. Les sculptures des délégués ainsi que celles de leurs suppléants servent de socle à ces totems. La mise en couleur de chaque sculpture fait suite au premier sujet (les autoportrès épicés) car l’objectif était cette fois d’accentuer le volume par la couleur.

Ces deux réalisations, proches de « L’art pauvre » incitent les élèves à créer à partir de matériaux pauvres tout en réfléchissant sur le rôle essentiel de la couleur dans une œuvre artistique.

Les peintures fabriquées à partir d’épices et autres ne pouvaient plus s’apparenter à du coloriage. La difficulté de maîtrise de ces matières encourageait l’élève à ne pas s’en tenir simplement à un bon ou mauvais recopiage de la photographie initiale, l’élève devait aussi montrer qu’il avait compris le cours sur la couleur en réutilisant les notions abordées.

En ce qui concerne les sculptures « la sortie intégration » a pour objectif essentiel de permettre aux élèves d’une même classe en début d’année de se connaître pour instaurer un climat de confiance entre les élèves d’abord mais aussi avec les professeurs accompagnateurs. Le rendu final (les sculptures) suit le même chemin puisque chaque élève doit se responsabiliser pour que cette sculpture tienne debout chacune d’elle doit être équilibrée, la mise en couleur introduit l’idée qu’elle peut aussi jouer sur la lecture d’un volume.

Anne Pujol, professeur d’Arts Plastiques au Collège du Mont des Princes





Exposition du collège du Mont des Princes

Les élèves de troisième du collège du Mont des Princes de Seyssel ont étudié en cours d’arts plastiques, le texte de Platon « L’allégorie de la Caverne ».
Une lecture leur en a été faite, suivie de la demande suivante:  Schématiser ce texte en y plaçant les éléments et les personnages décrits dans cette allégorie .
Dans un deuxième temps, ils devaient prendre la place d’un des personnages et ainsi produire une installation artistique qui mettait en évidence leurs positionnements face à cette allégorie. Ce sont les résultats de ces installations que vous pourrez voir à la Galerie.
« L’allégorie de la Caverne » permet d’aborder deux thèmes importants de notre société contemporaine : le rôle des images, qui certes nous trompent, mais aussi nous instruisent, ainsi que l’engagement de chacun à justement s’instruire pour ne pas se laisser tromper.

Mme Pujol,

professeur d’arts plastiques au collège du Mont des Princes.

VERNISSAGE