Archives par mot-clé : Peinture

Brigitte BABEL-Christine CÉLARIER-Jane NORBURY du 2/6 au 4/7/21

 

Brigitte BABEL

Ma peinture se prépare spirituellement et physiquement dans la nature, elle se concrétise sur la toile dans l’atelier.
Mon travail est lent, il se fait par étapes. Choix du format, châssis, nature de la toile, pigments, colle à chaud pour préparer les fonds colorés. Ma peinture commence déjà là.
Puis je procède par couches successives. Une largement posée puis les autres en fines touches de couleur.
À un moment précis je sens une vibration spéciale: mon travail est alors terminé. Ma peinture est habitée.
Elle ne m’appartient plus. 

www.brigittebabel.ch                      

 

Christine CÉLARIER

Bien que sculpteure, j’ai toujours dessiné. Le dessin n’est pas seulement le projet, il est aussi le sujet. Le dessin prévaut dans mes travaux récents, et chacun d’entre eux comprend la mémoire du geste sculptural et questionne les savoir-faire, la technique et les accidents. La série est une nécessité au sein de laquelle se forme une suite de paradoxes, le même et l’autre, la disparition et la renaissance, la similitude et l’écart: des couples contraires interrogeant les conditions même de l’apparaître.    

www.christine-celarier.com                      

 

Jane NORBURY

Ces récents travaux questionnent d’une manière tout aussi fondamentale la matière et l’équilibre. Ces sculptures s’inspirent des formes les plus primitives de la vie, tubes et nodules organiques ou boules, en terre brune cuits en réduction, ou en oxydation, déformés par pression comme par l’effet d’une forte apesanteur, parfois figés dans un mouvement de torsion ou de convulsion, comme fossilisés.

Il se dégage de cet ensemble une étrange atmosphère poétique, un questionnement sur l’origine de la vie qui laisse une place prépondérante au mouvement, à la tension de la matière et à la beauté naturelle d’une terre travaillée dans toute sa matérialité, sa dimension plastique et soumise à la rigueur d’une cuisson réductrice qui en révèle l’archaïque et sombre beauté. 

 Eric Pierre MOINET,  historien de l’art

www.janenorbury.com                      www.instagram.com/janenorbury2

 


A. GENÊT-G. IMHOF-J. F. JULLIEN-C.TCHOUHADJIAN du 8/7 au 9/8/20

 

Annette GENÊT

Souffler sur les braises.

Celui qui ne peut partager son vécu tant il est atroce garde en son cœur un monstre qui le scinde et le prive de la chaleur de la communauté. Sa solitude est immense. Tel est le sort des survivants d’un génocide ou d’une guerre, tout comme celui des enfants abusés.

Un neuropsychiatre connu pour son travail sur la résilience disait que pour que s’amorce une guérison favorisant l’insertion de la personne traumatisée, il fallait que quelqu’un puisse entendre cette horreur. Telle une passerelle entre l’immonde et le monde.

L’image forte qui imprègne ma présente démarche est celle d’une petite braise sur laquelle attentive et bienveillante je soufflerais patiemment pour ranimer un feu mourant.

Mes braises d’encre de Chine s’enflamment parfois bien au-delà de mes attentes.

https://annettegenet.odexpo.com/

 

Gérard IMHOF

Bois vermoulu, graines, brindilles et fétus, glands, noyaux, bouts de ficelle ou de papier et c’est bien sûr, poussière !

Les débris végétaux et leur lente ruine me fascinent. Je m’amuse à les mettre en scène et les dessiner comme s’ils étaient en état d’apesanteur, acteurs dérisoires d’un théâtre de l’effondrement. Le gazouillis de mes crayons m’apaise, le temps s’arête. Rien que ça…

http://www.ssbart-geneve.ch/imhof_gerard.html

 

Jean-François JULLIEN

Artiste depuis 1998, autodidacte. Aprés 14 ans de sculpture et de fonderie d’art (11 grands prix), j’ai découvert la gravure en 2012.

Avec passion, j’ai créé des plaques qui m’ont permis d’obtenir des estampes par transfert de l’encre sur le papier. Ce sont les procédés chalcographiques ou en taille douce par incision avec l’eau forte, l’aquatinte, et la pointe séche sur cuivre, zinc, acier et plexiglas.

J’utilise aussi la taille d’épargne avec des gouges sur linoleum où l’encrage est différent. Ce sont les parties planes qui prendront l’encre à l’eau avec le rouleau et les parties creusées par les gouges resteront blanches.

La contrainte de ces matériaux permet, et c’est un paradoxe, de libérer l’imaginaire. Mon univers toujours figuratif et narratif se veut fantastique, onirique avec trés souvent des touches d’humour.

Mon travail a été récompensé de très nombreuses fois lors de concours et de Salons.

Jean-François Jullien

https://jullien-clement.odexpo.com/

 

Christine TCHOUHADJIAN

Christine Tchouhadjian est une artiste dont l’oeuvre travaille autour de nature et culture. Christine est une glaneuse, elle fait les poubelles, les poubelles de la forêt, de l’histoire, de son histoire. Glaneuse de papier glacé autant que d’arbres centenaires, elle passe le plus clair de son temps dans les sous-bois et les salles d’attente. Elle erre entre les temps du vivant et du mort.

Ses origines arméniennes ont-elles à voir avec ces cicatrices végétales ? Ce jeu dangereux et douloureux de réconciliation d’éléments irréparables. Comment peut-on réconcilier le papier glacé et l’arbre tronçonné?

Son esthétique est une tentative de réparation, de soin, de deuil autant que d’évitement. Elle voudrait panser le monde de ses plaies avec élégance.

Ces bois et ces papiers, mis en scène avec délicatesse crient une violence lointaine et sans doute insoutenable.

http://www.christine-tchouhadjian.com/


Nicole LE MEN du 3/6 au 5/7/2020

Expositions 2020

Un dialogue poétique entre forme créée, nature et mémoire…

L’exposition « Les traces du vivant » est une invitationà découvrir un ensemble de créations inspirées par le monde végétal : arbres, feuillages, insectes…
Longuement observée, la nature est rendue présente dans toute sa force, sa fragilité, sa permanence. En circulant dans l’espace le visiteur pourra se laisser porter par la diversité des propositions pour une expérience poétique et sensorielle.

L’air circule entre les formes comme une respiration.
L’espace s’habite et le visible joue avec l’invisible.

____Les Radiographies
Pour donner à voir les traces du vivant, j’utilise très souvent des matériaux que je détourne comme les radiographies gravées avec une pointe sèche. La lumière y apparait par surprise au détour d’un trait. Elle dévoile une transparence ouvrant sur de nouvelles formes végétales dialoguant entre elles.

____Les empreintes et dessins
Dans une temporalité méditative, le dessin au micro pointe ou au crayon de couleur, le passage des feuilles dans la presse, les toiles peintes tentent la traversée du végétal : feuillages, fleurs, tiges… Il le dissèque et en laisse apparaître la subtilité, la légèreté, en écho au travail de l’encre sur rouleaux de papier.

____Les rouleaux de papier
Le travail à l’encre sur de longs rouleaux de papier Wenzhou s’attache à déployer un univers végétal longuement observé et gardé en mémoire. Du sol au ciel, s’enroule et se déroule une nature exubérante dans une continuité que rien ne vient heurter.
Entre le vide et le plein, l’ombre et la lumière, le noir et le blanc, les formes s’enveloppent de grisés ou de noirs profonds…. Seuls, le calame, le pinceau, le roseau, délicatement, retiennent des signes du vivant.

____Les sculptures
Les formes dessinées des feuillages s’échappent du papier pour se dire dans l’espace avec un stylo 3d, donnant naissance à des « Dentelles de feuillages » sculptées. Une expérience de reliance avec les gestes retrouvés et renouvelés invitant les formes à jouer avec la lumière.

____La dentelle sur porcelaine et toile
La porcelaine, modelée en fine pellicule, capte l’empreinte du bois préalablement sculpté.
La main précise les formes naissantes que le passage par le feu fixera ensuite en petits fragments de nature conservés dans des écrins.

____Les petits tableaux, coffrets et dessins sur calques aux papillons
La finesse de ces fragments de dentelles en porcelaine ouvre sur une nouvelle recherche.
Comment allez plus avant dans la transparence ?
L’écriture plastique des feuillages avec de simples crayons de couleur sur de grande feuilles de papier calque permettra d’avancer un peu plus loin encore.
Sur ces feuillages viendront se déposer des insectes aux couleurs irisées, captant la lumière dans leurs écailles…
Comme des instants de vie éphémère.

La création est mouvement
Chaque acte créateur en appelle un autre dans une continuité permanente.

Nicole LE MEN
Mai 2020

 


OBSESSION-Collective du 1/11 au 8/12/2019

 

« Obsession », voilà le thème ardu (ou pas) sur lequel ont travaillé 25 artistes, dans un format identique  de 24 x 30 centimètres.
Mais quelle obsession ? 
Cette chose qui nous tourmente, une idée qui s’attache à l’esprit et s’impose sans relâche.
Une préoccupation constante dont on ne peut se libérer, tant elle accapare le champ de la conscience.
Sensation, même absurde, qui s’impose de façon répétée.
Découvrons ensemble comment ces artistes se sont exprimés sur le sujet !

 

Exposition collective – Liste des artistes

 

ANOR
Cécile BALSEM
Patricia BIFANI
Annick BLONDE
Catherine CART
Brigitte CRITTIN
Véronique DETHIOLAZ
Sandra DUCHENE
Leylane FERRET
Andreas FISCHBACH
Joel FREZET
Mireille FULPIUS
Hélène GARCIN
Annette GENET
Catherine GLASSEY
Jacques GUYOT
Liliane HARTMANN
Anne IRUNBERRY
Marie Danielle KOECHLIN
Michelle LACOSTE
Lisa MICAH
Délia PERROIS
Françoise RAFFY
Rudolph REUMANN
Guy SCHIBLER

Joseph LOMBARDI-Luis PINOLEO du 13/9 au 27/10/2019

 

Pour cette exposition à la galerie du Pont des Z’Arts à Seyssel, Joseph LOMBARDI et Luis PINOLEO se rencontrent dans l’univers de l’enfant, sa rêverie.

Ce sera une installation pour entrer dans deux mondes d’enfants de deux artistes qui ne dénoncent rien mais font s’interroger. Un monde ludique, onirique où la pensée a sa liberté !

Installation à visiter sans invitation ni réservation.

 


Philippe GIACOBINO-Rudolph REUMANN-Michel LUDI du 10/7 au 11/8/2019

Rudolf REUMANN, vit et travaille en haute Savoie. Rudolf pratique les techniques classiques de la gravure sur cuivre ainsi que la collagraphie et la photogravure. Pour parfaire ses techniques, il a participé à des cours à Edimbourg, à Berlin, en Espagne et en Suisse.

www.facebook.com/rudolf.reumann

Philippe GIACOBINO vit et travaille à Genève. Professionnellement, Philippe a exercé la psychiatrie et en conciliant les deux pratiques, il a cherché a développer pour lui même leur complémentarité. Ses encres sur papier sont inspirées des forêts, des plaines, des montagnes ou des arbres, paysages filtrés par son imaginaire.

http://www.philippegiacobino.ch/

Michel LUDI, plasticien sculpteur. Ses oeuvres sont un cheminement philosophique empreint de poésie. Michel travaille le fer, l’acier, intègre parfois des plumes. Il est également enseignant à l’école des Arts visuels de genève.

http://www.galerieyolennwhite.ch/_MichelLudi.html

 

Anna KARIN-Florence MONANGE du 2/5 au 2/6 2019

Anna KARIN

Anna Karin est née à Oslo, mais la plupart du temps, elle vit et travaille en Savoie. Son sujet favori est la géographie humaine, sujet qui l’intrigue, la fascine et la laisse parfois sans voix, mais qui inspire sa sensibilité et son talent.« J’aime travailler la matière, sculpter le bois, le peindre avec amour jusqu’à ce que la sculpture soit parfaite. Je peins avec une acrylique haut de gamme, réalisant des patines en plusieurs passages nécessitant de longues heures de travail. Pour mes travaux, j’utilise des bois flottés et je récupère des arbres qui sont abattus, notamment les tilleuls. »Le mode d’expression d’Anna Karin est inscrit dans la modernité même si elle puise son inspiration chez les grands maîtres du Moyen-Âge.Elle expose à Paris, Lyon, Toulouse, Montpellier ainsi qu’en Suisse, Pays-Bas, Tchécoslovaquie, Norvège.

http://annakarinsculptur.com

Florence MONANGE

Florence peint depuis toujours et aujourd’hui elle transmet cette passion en l’enseignant. Après avoir suivi les cours de Pierre Leloup, elle suit des formations dans plusieurs centres de créations artistiques dont l’A. C. D. A. à Grenoble. Psychologue de formation elle cherche toujours à peindre au plus près de ses émotions. « Peindre c’est aller à la rencontre de l’autre, de soi. C’est apprendre à s’écouter et à se taire.  Au-delà de l’acte technique il y a le partage, la rencontre, une histoire.» Florence est née en 1968 au cœur des montagnes de la Savoie, aujourd’hui elle a son atelier dans la Drôme des collines.

 http://florence-monange.com



Un souffle pour un sourire 7/12 au 16/12/18

La galerie du Pont des Z’Arts de Seyssel propose une exposition dont le bénéfice sera entièrement reversé à l’Association « Un souffle pour un sourire ».

L’objectif de cet événement est de participer au financement d’une ambulance pour permettre aux centres de santé des trois villages nigériens de Mardane, Egnadawel et Tidene d’évacuer des patients vers l’hôpital d’Agades qui se trouve à 80 km et dont une bonne partie est une piste.

Aujourd’hui, il faut 2 jours de chameau pour rejoindre l’hôpital, une simple appendicite ou un accouchement difficile sont un arrêt de mort.

Plus d’ informations sur l’historique de l’association en visitant le site, www.unsoufflepourunsourire.fr

Pour participer au financement de cette ambulance, une quarantaine d’artistes a offert une ou plusieurs œuvres qui seront mises en vente à la galerie du Pont des Z’Arts du 7 au 16 décembre 2018.

L’exposition a pour thème « Chemin faisant ».

Des musiciens se sont associés à l’événement :

PHILMAR musique du monde le dimanche 9 décembre à 15h30 http://philmarzic.com

Claire DUCHATEAU récital de harpe le dimanche 16 décembre à 15h

Autoportrait-COLLECTIVE du 2/11 au 2/12/2018

Le thème de cette exposition « Autoportrait «  a rassemblé 25 artistes ayant des styles bien différents.

Mais qu’est-ce qu’un autoportrait en fait?

L’autoportrait est un genre de représentation de soi et non une représentation fidèle de la réalité.

Ce genre existe depuis longtemps, presque tous les peintres sont passés par l’exercice, et le résultat qu’il soit grinçant, drôle, caricatural ou aimable, révèle immanquablement la personnalité de l’artiste.

D’une certaine manière, l’artiste se met en scène et se donne à voir au spectateur. L’autoportrait est aussi une façon pour l’artiste de se questionner sur qui il est.

L’autoportrait est comme une quête de soi, il est une représentation de soi-même, si bien qu’il n’existe pas un type d’autoportrait mais une infinité.

A l’heure où est écrit ce texte, aucune peinture de l’exposition n’a été vue, la surprise sera pour nous comme pour vous, le jour du vernissage.

Une autre surprise: chaque visiteur pourra « s’autoportraitiser », à l’ancienne, en noir et blanc, vêtu ou non d’un accessoire à disposition, lequel devrait révéler son humeur du moment si ce n’est un peu plus…!

ANKH-FOUESE 14/9 au 28/10/18

ANKH – A la recherche du sens de la vie, de l’essence des choses, Ankh est attirée par le bois, ses fibres, son écorce, l’arbre qui respire, par les matières les couleurs et les textures mais elle sculpte aussi d’autres matériaux tels que l’acier, le béton , la pierre, le végétal…elle les relie.

Son travail parle de l’homme, de sa nature profonde et sauvage

FOUESE – « De l’œil à la main, il n’y a qu’un pas. Un pas après l’autre au fil des chemins. Ils me conduisent de l’invisible et savoureuse magie de la terre à la peinture.

J’ai toujours aimé sentir les arbres, la roche et les rivières. Lorsque je peins je revis les rythmes, la douceur et les fractures qui me touchent, leur histoire de chair modelée par la lumière, le vent et l’eau. »

Jean-Philippe BOLLE-Laurent Dominique FONTANA-Sylvie WOZNIAK 8/8 au 9/9/18

Sylvie WOZNIAK:

Les fils de l’aurore
Comme des anges déchus, ils se sont endormis, et de cet état ne peuvent nuire à personne. Aussi, aucun mal ne les atteint. La peinture s’efface avec le temps et laisse les traces d’une image, d’un rêve.

Jean Philippe BOLLE:

«Dans ces nuits, nées du graphite, fragments d’une collection imaginaire je veux des percées comme ouvertures vers d’autres voyages, rêves toujours silencieux.»

Je suis un «généraliste» du graphite, utilisant toute la gamme des crayons.

Cela va du 9H, le dur au gris si discret, jusqu’au 9B, un tendre au noir ténébreux.

Ils vont se mêler, et se marier pour mon bon plaisir.

Se superposer, le plus dur venant même parfois, en surface, glacer l’édifice.

Et moi, j’assiste, émerveillé à la naissance des images qui se racontent sur la page blanche,

tranquillement, silencieusement.

Ajouterais-je qu’une bonne gomme est indispensable ?

Laurent Dominique FONTANA:

Cinq sculptures en fût de châtaigner, 170cm/25/20 cm sur socle acier

5 femmes noires, châtaigner massif brûlé au feu, et enduite d’huile de goudron, veillent ce lieu de lumière qu’est la galerie, irriguée par la puissance silencieuse du fleuve, en contre bas.

Chantal CARREL-Catherine FAUCONNET 4/7 au 5/8/18

Chantal CARREL

Avec de la résine synthétique et de la bio résine, Chantal Carrel imagine des formes puis leur donne vie par des inclusions, joue avec leur mélange alchimique, extrait les bulles.

Elle crée des séries car elle aime l’idée que chaque oeuvre est une partie d’un tout, s’échappant ainsi de la quête romantique de l’illumination vers la perfection. Chantal joue avec les perspectives et les perceptions.

Catherine FAUCONNET

Je me promène sur la surface plane, ma toile posée à même le sol. Comme un voyage.

J’aime les couleurs pastel, les jus, beaucoup d’eau dans ma couleur. Puis le geste, lent ou vif, saccadé selon l’humeur, la musique du jour.

Je reprends au graphite, crayon de papier. Souvent le rythme est plus soutenu, intense. Puis je laisse place à une forme d’aléatoire. Les jus coulent, je tamponne, choisis d’insister ici ou là, estompe. Et le noir, toujours, qui structure, qui rythme l’ensemble.

 

FABER-Gabriel RUTA du 27/4 au 27/5/18

FABER

Totalement autodidacte, à 40 ans par hasard j’ai trouvé l’art pour intéresser le temps qui passe, pour surprendre et me surprendre.

Depuis je n’ai de cesse que de faire, pour justifier chaque jour et tenter de rattraper un peu du temps perdu précédemment.

Peinture, sculpture, toute technique m’intéresse et au travers de chacune je peux exprimer différemment mes états d’être, de même l’évolution de notre monde, source d’inspiration, lequel ne me laisse pas indifférent .

Gabriel RUTA

La France est le pays le plus nucléarisé du monde en rapport au nombre d’habitants. La première centrale nucléaire construite y fut érigée en 1962. Depuis il s’est passé les accidents de Three Mile Island, Tchernobyl, Fukushima et bien d’autres. Cette technologie d’un autre temps fait aujourd’hui peser un risque majeur pour l’environnement et les sociétés humaines.

De façon sarcastique, je vous invite à un tour de France de ces paysages bucoliques. Décliné sous la forme de 19 affiches touristiques anciennes, ce travail de peinture souligne l’anachronisme de cette technologie. Le cadrage, la typographie et le traitement des paysages est en effet directement inspiré de l’iconographie des affichistes du siècle passé.

Les autres travaux que je présente lors de cette exposition sont également engagés et traitent principalement de problèmes environnementaux.

Atelier Le Goéland-Foyer L’Hérydan du 24/11 au 17/12/17

Les œuvres sont réalisées par un groupe travaillant régulièrement au sein d’ateliers de création, soit en peinture soit en terre-modelage.

Les ateliers sont organisés par le foyer de vie Le Goéland et le Foyer d’Accueil médicalisé L’Hérydan, deux établissements de l’ADIMC74.

Le langage expressif émanant de ces œuvres nous renvoie à une certaine harmonie chromatique et graphique d’où leur particularité.

Ce qui est donné à voir est de la plus pure authenticité.

Carte postale-COLLECTIVE du 6/10 au 12/11/17

Pour son avant-dernière exposition 2017, le Pont des Z’Arts a choisi comme thème la CARTE POSTALE et a invité les artistes à la considérer dans son format le plus usuel (10 x 15 cm).

Les pouvoirs évocateurs de la carte postale sont multiples. Mais, qu’elle soit touristique, saugrenue ou humoristique, rencontre surprenante au détour d’une flânerie ou essai poétique, photographie industrielle ou œuvre d’art, elle renvoie toujours à ce qu’elle est à l’origine, un clin d’œil postal, un témoignage d’affection parfois longtemps conservé.

À l’occasion de cette exposition, plus de quarante artistes enrichissent notre imaginaire. En détournant parfois l’objet de son usage traditionnel, ils ouvrent de petits espaces de rêverie dans notre monde prosaïque.

 

Jean-Michel DEGOUMOIS-Jo FONTAINE-Philippe GIACOBINO du 30/8 AU 1/10/17

Jean Michel DEGOUMOIS:      http://www.jm.degoumois.fr

Le thème récurrent de mon travail est le paysage.  La ligne horizontale qui partage la toile est le point de départ d’une aventure dont je ne connais encore rien, mais qui émerge petit à petit au fil des coups de pinceaux. Paysages intérieurs, sans nul doute, mouvements inconscients qui émergent sans que j’y prenne garde.
Dans les tableaux que j’expose, les paysages sont cernés de bandes horizontales, pour peut-être mieux cerner les sujets et rappeler l’importance de l’horizon.

 

Philippe GIACOBINO

Mes peintures jalonnent un chemin, qui parcourt l’espace où se rencontrent rêves et souvenirs.

Ce chemin traverse un paysage minéral et végétal, animé par les nuages et le vent, sans traces de présences ou d’activités humaines.

C’est un monde ancien, parfois sombre, chargé d’une énergie que ne ce serait encore pas dispersée dans les scénarios mobiles et colorés de la réalité.

J’essaie d’en recréer la densité, la stabilité enracinée, mais aussi les formes éphémères et mouvantes que retiennent les noirs de l’encre.

 

Jo FONTAINE  :     http://www.jofontaine.ch

Pierres de mémoires

Par la contemplation quotidienne des pierres, je tente de retrouver quelques indices, quelques chemins qui me relient aux origines de notre énigmatique présence au monde.

Jo Fontaine se confronte à la résistance de la pierre. A travers ce matériau noble, l’artiste invite l’homme à rétablir sa relation avec la nature, l’environnement, les paysages. Majestueuses et portant la trace des origines du monde, les pierres sont vivantes. Les chamanes amérindiens appellent les rochers « Grand-Père » et leur attribuent la connaissance du passé et la sagesse des âges.

Nathalie Montes, historienne

 

Le vernissage!

Jean-Claude DEJEAN-Jean-Luc MÉRIGOT-Rodolphe DENIS du 2/8 au 27/8/17

 

 

Jean Luc MERIGOT

Les agréables souvenirs d’enfance, liés aux forêts de résineux et aux odeurs de sapin fraîchement scié, furent déterminants pour mon amour du bois.

Puis la musique, associée à la lutherie, prirent le relais et installèrent cette étroite connivence entre la matière et son utilisation créative.
De la pratique musicale et de l’utilisation du bois mode d’expression, naquirent mes assemblages de petits bouts de bois. Mon souci constant, intarissable j’espère : créer des tableaux où les inventions et intentions rythmiques et coloristes dépassent le bois.

Mosaïques en petits pavés ou en éclats de bois de bout, naturel ou avec ajout de couleur acrylique.

Rodolphe PROVERBIO

Je suis né en 1938, à Lyon, dans une famille émigrée d’Italie qui a fait sa place dans la création de tissus de soierie.

Très tôt j’ai été attiré par le dessin, la peinture, la photo.

Comme je cherchais à comprendre l’origine des formes, il m’était apparu comme une évidence que l’eau était la matrice de toutes les formes et qu’en conséquence, il devait y avoir un moyen d’atteindre, de retrouver les formes existantes en utilisant de l’eau et de la lumière. Faire dessiner l’eau avec de la lumière.

Du coup, je me suis remis au travail, ayant tiré de ces photos comme un alphabet de formes fluides que j’utilise indépendamment pour DESSINER à l’encre de chine sur papier

Jean Claude DEJEAN

Mes sculptures sont élaborées à partir de métaux récupérés, découpés et soudés à l’arc. Ces morceaux métalliques sont en partie fondus et recouverts de métal d’apport. Je ne recherche pas la représentation d’une réalité exacte mais une expression plus mentale que physique où le vide aurait tendance de plus en plus à primer sur le plein.


Mon travail peut se définir comme un dessin en métal dans l’espace cernant davantage le sujet que ses volumes. Il se rapproche de l’esquisse par l’absence de détail.

En ce qui concerne les sculptures à effigie humaine, elles me racontent intimement dans ce que j’ai de plus universel avec le reste de l’humanité.

Vernissage:

Mireille FULPIUS-Marie-Noëlle LEPPENS du 5/7 au 30/7/17

Mireille FULPIUS

Artiste plasticienne, Mireille Fulpius est née en 1951 à Genève. Jeune diplômée des Arts Visuels de Genève, elle commence son activité artistique par le travail du métal. Ce médium l’accompagnera une dizaine d’années. En 1990, elle installe son atelier à Seyssel sur les bords du Rhône, dans une friche industrielle. Les dimensions du site modifieront considérablement ses repères spatiaux. C’est aussi pour elle, la période de la redécouverte du bois qui marquera un tournant décisif dans sa pratique artistique.

Une œuvre plurielle Dès 1998, sans jamais abandonner ni la sculpture exécutée à la tronçonneuse, ni le dessin travaillé à l’encre, elle ouvre sa pratique artistique aux ‘’installations ‘’ environnementales et répond à de nombreuses commandes environnementales ‘’in situ’’ qui aujourd’hui identifient fortement son œuvre. Depuis peu, M. Fulpius recentre son activité vers un travail d’encre noire sur papier. Quelque soit son médium, la production de M. F. est puissante et révèle son rapport au monde direct et généreux.

Dès le début de son activité artistique, Mireille Fulpius expose ses travaux dans de nombreuses galeries en France et à l’étranger.

Marie-Noëlle LEPPENS

Après avoir exercé le métier de graphiste pendant près de vingt ans, Marie-Noëlle LEPPENS a entrepris des études de céramique à la Haute école d’arts appliqués de Genève. En 2002, elle obtient le diplôme HES “designer-céramiste”.

Depuis 4 ans à Seyssel, son travail de sculpture s’oriente sur le thème de l’architecture. En puisant aux sources de l’archétype, ses formes libérées de tout détail anecdotique, sont épurées et essentielles. Elle explore sans cesse la limite entre ancrage et équilibre précaire.

Outre des expositions dans des galeries en France, en Suisse et au Danemark, elle a reçu le prix de « la jeune céramique européenne » à St Quentin-la-Poterie en 2004. En 2016 le prix « de la terre au bronze » attribué par la Fonderie d’Art Barthélémy,

Le musée suisse de la céramique et du verre Ariana, a récemment fait l’acquisition d’une de ces dernières œuvres.

L’exposition:

En 2013, Marie-Noëlle Leppens, installe son atelier de céramique à Seyssel, aux les Ateliers de la Poudrière. Pour les deux artistes, la tentation de réaliser une œuvre commune se concrétise par la réalisation d’une série de pièces bois/céramique ajustées. Si l’on retrouve bien dans ces hybridations les volumes clairs et tendus de l’architecture qu’elles affectionnent, les temporalités différentes de mises en œuvre, appliquées aux matériaux naturels qu’elles travaillent, (rapidité d’exécution pour l’une et usage du temps pour l’autre), élargissent leurs pratiques et renvoient leurs nouveaux dispositifs aux questionnements infinis de l’univers.

 

Bonne ambiance au vernissage pendant lequel les artistes nous ont présenté leurs oeuvres!

Rosalie ALAIMO-Cécile BALSEM-Joseph LOMBARDI du 26/4 au 28/5/17

 

EXPOSITION du 26 avril au 28 mai – vernissage le 26 avril.

Cécile BALSEM

Le collage lui permet d’allier la précision de la photo et son expression de peintre.

En découpant des images, des scènes de la vie, elle met en valeur des objets sur lesquels nos regards oublient parfois de s’arrêter.

Avec Cécile, l’image devient tableau et le tableau devient histoire.

Rosalie ALAIMO empreinte aussi les voies de la narration à travers ses sculptures de personnages et d’animaux en papier mâché. C’est un art singulier empreint de tendresse. L’expression de ses personnages est souvent bouleversante.

Les peintures et dessins de Joseph LOMBARDI s’inscrivent dans une tradition narrative qui ramène la fable et le mythe au premier plan de l’image, avec une prédilection pour les animaux.

Ses œuvres sont emplies d’humour et mélangent les histoires de la culture populaire, le spectateur est happé dans un univers imaginaire riche en possibilité d’interprétation.

Note de l’artiste: « Parfois je me demande si je peins parce que je ne sais pas écrire…

Je crée des images illustrant le début d’histoires avec l’espoir qu’un poète pourra en écrire la suite. Je peins pour initier une émotion, pour une invitation au voyage, vers sa propre hypnose. »