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Voeux et CinéZ’Art

Chers Amies et Amis,

Comme l’année dernière, cette année 2024 débute avec un cycle de rencontres cinématographiques consacré à l’art et aux artistes. Elles seront suivies d’une discussion autour des films, œuvres et artistes présentés.

Nous aurons le plaisir d’accueillir l’artiste peintre Sylvie WOZNIAK autour de deux films :

PINA BAUSCH ET SES DEUX COUSINES
Marquée par la révolution d’après guerre, la Danse Moderne va céder la place à la Danse Contemporaine. En Allemagne, trois femmes seront les figures de cette rupture : Suzanne Linke, Reinhild Hoffmann et Pina Bausch, la plus célèbre.

DÉMESURE
Ce film montre avec justesse l’évolution de son travail, il révèle à la fois l’excellence de sa formation classique et l’énergie toujours fraîche et inventive de ses recherches, sans jamais oublier le mouvement.

Jacques KAUFMANN appartient à la lignée des artistes qui cassent les limites, celles des matériaux, qu’il multiplie, et celles des cultures, qu’il croise.

UNE BRIQUE TRANSCULTURELLE
Faite d’une Terre d’origine Himalayenne qui a été charriée par les fleuves, pendant des millénaires. Menacées dans leur site historique, les briques de Lumu portent toujours haut leur statut de « briques impériales ». Leur histoire, dimension et masse hors normes, tout est là pour exciter l’imagination du céramiste. Nous sommes ici devant une technologie « fossile » intacte, datant de l’époque Ming.

HOMMAGE, CHEMINS EN INDE
Jacques Kaufmann rend un hommage à la matière « terre » et aux femmes et hommes qui la travaille en Inde.

Jean GIREL, nommé Maitre d’Art par le Ministère de la culture en reconnaissance de la maitrise de son art en juin 2000, est inscrit sur l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel du ministère de la Culture.

YOHEN – L’UNIVERS DANS UN BOL
Jean Girel décide de se lancer un nouveau défi : percer le mystère, encore intact des bols « Yohen Tenmoku » dont il ne reste que trois pièces dans le monde.
Une telle réussite confirmerait sa maitrise totale d’un savoir-faire que l’Extrême-Orient tente aujourd’hui de retrouver. Y parviendra-t-il ?

LES PAYSAGES DE JEAN GIREL
Un voyage tout en couleurs dans les vases-paysages de Jean Girel, inspiré par le peintre Joachim Patinir.

Avec l’architecte Odile BURNOD nous approfondirons le travail de Peter ZUMTHOR, lauréat du prix Pritzker 2009. Il définit l’architecture comme enveloppe et arrière-fond de la vie qui passe : « un récipient sensible au rythme des pas sur le sol, à la concentration du travail, au silence du sommeil ».

LA CHAPELLE DES PRÉS
Construite entre 2005 et 2007 à Mechernich, en Allemagne, dédiée au Bruder Klaus (Frère Nicolas 1417-1487), elle a été réalisée comme une œuvre spirituelle qui vit de la simplicité des matériaux locaux.

LES THERMES DE VALS
Les bains thermaux construits entre 1993 et 1996, rendirent célèbre l’architecte suisse et restent aujourd’hui l’une de ses principales réalisations.
Peter Zumthor veut y définir la notion de ressourcement, où interviennent les sensations de silence, de mystère et de vide.

Une participation financière se fera sous forme de tombola en soutien à la Galerie le Pont des Z’Arts.

Nous vous espérons nombreux pour fêter l’art et commencer cette nouvelle année en nous accompagnant dans ces découvertes cinématographiques !

 

Jean-Philippe BOLLE-Laurent Dominique FONTANA-Sylvie WOZNIAK 8/8 au 9/9/18

Sylvie WOZNIAK:

Les fils de l’aurore
Comme des anges déchus, ils se sont endormis, et de cet état ne peuvent nuire à personne. Aussi, aucun mal ne les atteint. La peinture s’efface avec le temps et laisse les traces d’une image, d’un rêve.

Jean Philippe BOLLE:

«Dans ces nuits, nées du graphite, fragments d’une collection imaginaire je veux des percées comme ouvertures vers d’autres voyages, rêves toujours silencieux.»

Je suis un «généraliste» du graphite, utilisant toute la gamme des crayons.

Cela va du 9H, le dur au gris si discret, jusqu’au 9B, un tendre au noir ténébreux.

Ils vont se mêler, et se marier pour mon bon plaisir.

Se superposer, le plus dur venant même parfois, en surface, glacer l’édifice.

Et moi, j’assiste, émerveillé à la naissance des images qui se racontent sur la page blanche,

tranquillement, silencieusement.

Ajouterais-je qu’une bonne gomme est indispensable ?

Laurent Dominique FONTANA:

Cinq sculptures en fût de châtaigner, 170cm/25/20 cm sur socle acier

5 femmes noires, châtaigner massif brûlé au feu, et enduite d’huile de goudron, veillent ce lieu de lumière qu’est la galerie, irriguée par la puissance silencieuse du fleuve, en contre bas.