Prochaine exposition

 

Joyce CURVAT

Chaque jour, je voyage en écriture. Ma plume trace des silences, des solitudes, des mémoires, de tendres poésies. L’encre vibre sur le papier, le bec de ma plume m’impose son rythme incantatoire et je savoure la lenteur que m’impose l’outil. L’écriture se perd au fils des mots, le graphisme devient matière tissée à l’infini dans la répétition du geste. Doucement, se dessine une calligraphie, mes «*moxels », vibrante trace d’un langage neuf : un monde inconnu s’ouvre alors.
*Moxel (création Joyce Curvat) : Nom masculin, fusion de «mot et élèment ». Il est l’expression vibrante tracée du mot dans toutes ses composantes.
http://www.joyce-curvat.com/

 

Jean-Luc MÉRIGOT

Mosaïque de bois de bout : équivalent de la mosaïque traditionnelle mais utilisant des tesselles de bois présentées en coupe transversale.
Ces matières accrochent la lumière par leur inégalité de taille.
L’utilisation de couleur ( acrylique) renforce la chaleur et les infinies variations de la matière ligneuse.
Tels sont les moyens mis en œuvre dans mon travail, tentatives et tentation de retranscrire avec ou sans projet dessiné, un intérieur sensible, toujours en devenir, multiple et plein de contradictions, à l’image, peut-être, de tout cheminement recherchant la lumière…
jeanlucmerigot.wixsite.com/jean-luc-merigot

 

Jean-Paul MOSCOVINO

Les recherches de Moscovino tourne autour de la LIMITE.
Limite entre le figuratif et l’abstrait, il élabore des formes figuratives, corps de femme le plus souvent, d’une part, et les « pousse » jusqu’à ce qu’elles échappent à la mémoire.
D’autre part, il sculpte la COULEUR qui nous révèle la frontière entre l’espace et la forme.
Il s’agit donc d’enveloppes de mise en abîme de surfaces colorées.
L’artiste pratique le PLIAGE (sorte d’origami).
Toutes les sculptures sont élaborées à partir d’une seule feuille de couleur et c’est ce matériau, qu’il découpe, courbe, plie et déplie, pour une aventure entre formes et contre-formes.
Il contourne les volumes, il les ouvre, on entre et on suit l’architecture, la couleur entre avec nous. Elle est intensifiée jusqu’au virtuel, sans anecdote, ni patine et le regard s’y plonge jusqu’à reconstituer l’empreinte des corps.
La matière et l’espace n’existent que lorsqu’ils se rencontrent.
http://www.moscovino.com/