Expositions 2023

Le thème de notre dernière exposition est « Mimétisme ».

Les artistes qui participent ont travaillé sur toutes les définitions possibles que peut évoquer ce mot, car il existe des mimétismes chimiques, acoustiques, tactiles, comportementaux.

Le processus le plus étudié est le mimétisme visuel, qui peut-être, soit une stratégie, pour assurer une protection, en se rendant semblable par l’apparence au milieu environnant, soit une imitation involontaire ; ou le fait de se conformer à quelqu’un d’autre.

Car le mimétisme est bien sûr une stratégie adaptative d’imitation.

Les artistes nous offrent dans cette exposition, une multitude de réalisations aux sensibilités différentes.

Une richesse d’interprétations n’excluant ni l’humour, ni les devinettes, ni le sérieux de l’affaire !

À vous de voir…

 



Jean-François BOTTOLLIER

Je suis auteur et plasticien autodidacte. Né en 1957 à Grenoble je vis et travaille à Neyron près de Lyon.

Je présente un extrait de ma série « Des origines du mulet fertile » ou l’invitation de chacun à l’exploration de sa mémoire archaïque.

À remonter sur 100 ou 500 ans ou 1000 ans, aidé de quelques témoignages et archives ou de sites en ligne, on peut toujours se faire une généalogie et se trouver sans imagination une parenté avec Charlemagne. Comme tout le monde.

En s’observant, en observant les gens jeunes ou vieux, hommes ou femmes et en s’interrogeant sur ce que nous sommes, d’aujourd’hui à 7 millions d’années et au-delà, avec la caution de quelques publications scientifiques agrémentées d’un peu d’imaginaire, on met à jour des interrogations nouvelles :

  • Que reste-t-il de notre nature animale, quels sont ces gestes et comportements fossiles, présents en mémoire consciente ou inconsciente ?
  • Qu’avons-nous de nature exclusivement humaine et qui ne se retrouve chez aucun animal et qui nous différencie ?

À cela toujours peu ou pas de réponses, de la fascination, du vertige et on a le champ libre pour créer enfin le début de sa propre mythologie.

Commencée en 2016, c’est à ce jour une série de 370 tableaux.

https://www.facebook.com/jeanfrancois.bottollier.7/

Visite atelier :

https://www.youtube.com/watch?v=EvfjcGVUKeE&t=2s

 

Cédric ROUZE

« Sculpter comme moyen d’habiter »

Je sculpte depuis bientôt 8 ans. Ayant découvert la sculpture un peu par hasard, j’ai immédiatement su que c’était ce qui me correspondait vraiment.

Les premières sculptures étaient des assemblages : j’y ai découvert la puissance du poids dans les tensions et les équilibres instables.

Des sculptures « dangereuses », qu’un souffle de vent ou le tassement du sol pouvait faire tomber…

J’ai manipulé des tonnes et des tonnes de pierres.

J’ai passé des heures et des heures dans un large ruisseau souvent à sec, le Rif, à la recherche d’une pierre particulière qui irait pour un endroit précis.

Sculpter c’est ma manière d’habiter : c’est pour pouvoir habiter que je sculpte.

Avec l’expérience, j’ai croisé d’autres techniques de taille de pierre, de nouveaux outils, de nouvelles approches.

J’explore les limites de la pierre, j’affine, j’étire, je polis, j’appointe comme pour le fil d’une épée et la pointe de la flèche, faire, en pierre, des aiguilles.

http://cedrouz.fr/sculptant/

 




 

Andreas FISCHBACH

Il vit et travaille depuis de nombreuses années entre Genève, Berlin et l’Italie.

Son travail artistique se concentre sur le dialogue et la combinaison non conventionnelle de la peinture, de la vidéo et de différentes formes d’art numérique, dans le but de créer des installations multimédias qui jouent avec la perception du spectateur.

Visions collectives, utopies et rêves contemporains se manifestent dans des images idéalisées du monde. Paysages visionnaires, îles tropicales, montagnes spectaculaires, métropoles lumineuses. Ces symboles, présents depuis toujours dans l’inconscient collectif, sont aujourd’hui en pleine mutation grâce à la communication numérique et à la réalité virtuelle. Ce sont des images qui racontent la transformation radicale de la forme et de la perception de la réalité et de la nature.

https://andreasfischbach.ch/

https://www.instagram.com/fischbach_andreas/

 

Sylvie LAMBERT

Née à Montréal, diplômée de l’Université Concordia avec distinction, puis diplômée à la Haute Ecole d’Art et Design de Genève, Sylvie Lambert décrit dans ses peintures notre mode de vie à travers un regard décalé et critique, par le biais d’images fortes, proches de la métaphore, où les frontières entre décor, réalité, onirisme et fiction s’entremêlent. Alimentés par sa propre expérience, d’abord au Canada où elle a grandi, puis en Suisse, les sujets qu’elle aborde touchent à l‘habitat, à la nourriture, à la nature artificielle et défigurée, thématiques peintes avec une gamme chromatique flamboyante qui renforce l’ambiguïté entre vrai et faux.

Tels des jeux de mots, ses compositions combinent des éléments improbables pour créer des narrations surréalistes au message ancré dans la réalité.

https://www.sylvielambert.net/

https://www.instagram.com/sylvielambert84/

 


 

 

Pour moi le fil de fer n’est qu’un moyen d’expression, c’est du dessin en volume qui joue avec la lumière.

Projetez sur les personnages un spot de lumière et ils s’animent se transforment se déforment deviennent monstrueux, c’est comme dans la vie ils évoluent.

Pour cette exposition j’ai voulu créer un petit peuple, des voisins peut-être, ils se rencontrent dans la rue, ils échangent de tout et de rien, on entend des mots du quotidien, souvent des lieux communs, parfois des mots plus graves, mais au moins ils communiquent.

Chantal BAUMGARTNER-STEPHAN

 

Toute ma vie, j’ai essayé de créer des images en utilisant diverses techniques : photo, dessin, peinture mais en me posant toujours la même question : qu’est ce qui peut rendre une image intéressante ? Quelles règles utiliser pour sa construction ?

Honnêtement je n’ai pas trouvé de réponse.

Avec le temps ma conviction est au contraire de parvenir à un sentiment d’entière liberté. L’image se construit d’elle-même avec une grande part de hasard. C’est une aventure où tout est possible. La sensibilité et la réaction intuitive sont les seules boussoles et c’est précisément en essayant d’échapper aux règles logiques que l’image peut trouver son intérêt.

Alors, la règle, c’est qu’il n’y en a pas.

DENIS

 



 

 

« Dessine-moi », suivi de trois petits points…

C’est souvent ainsi que cela commence entre eux.
Alors, comme elle le fait depuis si longtemps, elle dessine. Rapidement, librement.
Sur papier, ou sur un plâtre qui sera ensuite gravé. Parfois sur l’argile directement.
Lors d’un séjour en Inde un artisan retranscrit les dessins dans du bois de teck en tampons à imprimer, ils sont prêts pour la métamorphose.
C’est la première étape.

« Transforme-moi » …

C’est alors qu’il intervient. Toute son attention va vers la céramisation du dessin.
Il s’agit que celui-ci donne le sentiment non pas d’être déposé sur le matériau, mais de s’incarner dans la matière, d’en émaner.
L’un révèle l’autre dans un mouvement réciproque.
Parfois, il polit une ardoise, qu’il troue pour offrir un centre de gravité à la pièce, et orienter le dessin à venir.
Elle griffe la pierre aux endroits où il l’a préalablement polie à l’aide d’une pointe ou d’une meuleuse.

Sous forme de plaques murales, ou d’objets en volume, le processus autorise toutes sortes de traitements de surface avant cuisson, dans un jeu presque infini, qu’ils nomment ensemble : le « deux en un ».

Nefissa BENOUNICHE https://nefissabenounicheconteuse.com

Jacques KAUFMANN https://www.aic-iac.org/member/jacques-kaufmann/

https://www.barbier-mueller.ch/2022/02/23/le-musee-barbier-mueller-et-jacques-kaufmann-artiste-ceramiste/

 




 

 

 

Jane LE BESQUE

L’art de Jane Le Besque se concentre sur l’évolution, la préhistoire et la nature. Son travail pictural plonge dans l’infiniment petit en étudiant les insectes et les plantes…

Sempervivum

Fascinée par les motifs géométriques complexes et les spirales logarithmiques des feuilles du Sempervivum, Jane a été inspirée pour dessiner des portraits de la succulente des montagnes. Ses aquarelles, une célébration de leur abondante diversité, révèlent leurs multiples techniques de survie, textures et couleurs.

Virus et bactéries, “Beings”.

Jane a utilisé des couches de ses dessins, des nano-images et des macrophotographies de matériaux naturels et artificiels pour proposer une lecture des virus et des bactéries en tant que matière inanimée animée de vie/lumière, et donc existant en tant qu’« êtres ».

https://www.janelebesque.art/

 

Gabriel RUTA

« La nature est un « grand tout » mué par des énergies communes. On y retrouve les mêmes couleurs, courbes, stries, nervures, pointillés, zébrures, chez les animaux, les végétaux ou les minéraux. La nature est ainsi un grand jeu de camouflage. Les insectes que je réalise avec des coques, des brindilles, des feuilles, des pétales, des graines ou des herbes, peuvent porter à confusion le spectateur distrait. L’objectif n’étant pas de reproduire à l’identique de véritables invertébrés, ces petits insectes végétaux sont des animaux imaginaires.

Protégeons les insectes, protégeons la nature ! »

https://www.gabrielruta.com

 





 

 

 

Rosalie ALAIMO

Les personnages que je réalise évoquent l’enfance, la mienne et peut-être celles des autres.
J’aime observer les choses du quotidien, et je m’amuse à les changer de contexte.
Je crée au gré d’histoires que je me raconte.

Avec le papier, je coupe, je découpe et je colle, c’est comme un jeu.
Jusqu’à obtenir le volume et les formes que je souhaite réaliser.

Même démarche pour mes sculptures en terre, mais là, je modèle, je pétris, je cuis.

C’est là que toute la poésie peut naître.

rosaliealaimo@free.fr Instagram : rosa.liealaimo

 

Joseph LOMBARDI

Parfois je me demande si je peins parce que je ne sais pas écrire…

Je crée des images illustrant le début d’histoire avec l’espoir qu’un poète pourra en écrire la suite.

Je peins pour initier une émotion, pour une invitation au voyage, voire à sa propre hypnose.
Aujourd’hui dans ce monde plein d’images, je m’y perds volontiers avec une crainte terrible de ne pas me retrouver. Mais l’instinct de prudence me munit de la boussole thérapeutique qu’est peindre pour retrouver la sortie.

Parfois la peinture me quitte mais je la retrouve malgré elle ou malgré moi.

Mes œuvres sont empreintes, empruntées aux traces des rêveries, des histoires à conter ou à se raconter, poésies sans parti pris, pour le plaisir du geste, pour entrer en hypnose, en garder le parfum.
Puis au réveil, se saisir rapidement de pinceaux hyperactifs pour des rêves provoqués.
L’œuvre se fait et se défait de l’invasion des images pour en fixer de nouvelles, juste l’instant de la création.

Les peintures et dessins mêlent la fable, le mythe et le conte au premier plan de l’image, avec pour acteurs les Animaux.

Mes œuvres sont emplies d’humour et mélangent les histoires avec la douce prétention d’happer le spectateur dans un univers imaginaire riche d’interprétation.

joseph.lombardi@numericable.fr Instagram : joseph.lombardi56

 





 

 

 

 

 

 

 

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