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Joseph LOMBARDI-Luis PINOLEO du 13/9 au 27/10/2019

 

Pour cette exposition à la galerie du Pont des Z’Arts à Seyssel, Joseph LOMBARDI et Luis PINOLEO se rencontrent dans l’univers de l’enfant, sa rêverie.

Ce sera une installation pour entrer dans deux mondes d’enfants de deux artistes qui ne dénoncent rien mais font s’interroger. Un monde ludique, onirique où la pensée a sa liberté !

Installation à visiter sans invitation ni réservation.

 


Joyce CURVAT-Marie Gala PERROUD-YZO du 14/8 au 8/9/2019

Joyce CURVAT

Pour cette exposition, aucune contrainte n’était donnée, pas de thème imposé, pas de format précis. Quelle liberté ! Les semaines se sont enchaînées, les mois, le quotidien… et l’atelier est devenu un champ d’explorations multiples et variées. Avec différentes techniques « ce qui reste, la trace, l’empreinte, la mémoire  » sont toujours mon propos mais l’économie de moyen s’est installée doucement.

Mon travail commence toujours par l’écriture. Elle me sert de point de départ, qu’elle soit en « touche peinte » ou en « trace-mémoire », elle est obligatoire, systématique presque méditative. Paisiblement le faire se confond intimement avec le penser.

Je vous présente donc aujourd’hui une « Suite de petites histoires peintes »  qui commence par il était une fois je rentre à l’atelier…. 

http://www.joyceline-curvat.com/

Marie Gala PERROUD

Vit et travaille dans le Forez, magnifique région de montagnes et de forêts dans lesquelles elle puise les matériaux nécessaires à ses recherches : graines, feuilles, branches, terres, pour trouver une harmonie de couleurs, de formes, de matières et de sensations.

La vision de ses œuvres procure une impression d’équilibre parfait, à l’image de l’effet que les végétaux provoquent sur nous quand on les observe, et aussi un sentiment d’étrangeté, par la recherche audacieuse de formes mi-animales mi-végétales. 

Ce qu’elle nous montre est la partie invisible du monde vivant. Derrière les arbres majestueux, les herbes et les fleurs, tout un monde organique bouillonne.

http://www.mariegalaperroud.fr/

YZO

La sculpture d’Yzo est consacrée au rapport de domination que l’homme impose à la nature. Elle s’intéresse à la confrontation entre l’humain qui cherche à faire le monde à son image et la nature avec son incroyable résilience. Elle interroge les notions d’exploitation, de colonisation et d’érosion. Le sujet n’est pas l’effondrement de l’humanité mais la recherche du point d’équilibre. 

Son matériau, l’acier, est choisi pour renforcer son propos. C’est par le métal que l’homme a dominé la nature, c’est avec lui qu’elle cherche la réconciliation. Pour y arriver, elle s’engage physiquement pour rendre à cette matière industrielle une forme organique et minérale. 

https://www.yzo-art.com/

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Faites glisser votre souris pour voir l’ensemble de l’exposition à 360°.

Philippe GIACOBINO-Rudolph REUMANN-Michel LUDI du 10/7 au 11/8/2019

Rudolf REUMANN, vit et travaille en haute Savoie. Rudolf pratique les techniques classiques de la gravure sur cuivre ainsi que la collagraphie et la photogravure. Pour parfaire ses techniques, il a participé à des cours à Edimbourg, à Berlin, en Espagne et en Suisse.

www.facebook.com/rudolf.reumann

Philippe GIACOBINO vit et travaille à Genève. Professionnellement, Philippe a exercé la psychiatrie et en conciliant les deux pratiques, il a cherché a développer pour lui même leur complémentarité. Ses encres sur papier sont inspirées des forêts, des plaines, des montagnes ou des arbres, paysages filtrés par son imaginaire.

http://www.philippegiacobino.ch/

Michel LUDI, plasticien sculpteur. Ses oeuvres sont un cheminement philosophique empreint de poésie. Michel travaille le fer, l’acier, intègre parfois des plumes. Il est également enseignant à l’école des Arts visuels de genève.

http://www.galerieyolennwhite.ch/_MichelLudi.html

 

Guy SCHIBLER du 15/6 au 7/7 2019

Guy SCHIBLER

Venant d’ailleurs, il tombe amoureux du lieu. Oh, ce n’est pas un coup de foudre, mais un amour à maturation lente, effet d’une longue fréquentation. Finalement, Guy Schibler se décide à faire sa déclaration, à la ville de Seyssel et à ses habitants. Sous la forme d’une exposition photographique à la galerie de la Grenette.

Avec plusieurs séries d’images : des personnes, des choses, des ambiances, des parcours. La série « Personnes » est le fruit de rencontres avec les habitants de Seyssel. Sur le principe des enchaînements de la comptine « Marabout, bout de ficelle… », chaque personne qui acceptait d’être photographiée choisissait la suivante. Et décidait elle-même quel endroit de Seyssel servirait de décor à la prise de vues. Pour la série « Choses », Guy Schibler a promené son appareil dans tous les coins de la ville. Il pensait déjà à la dame de cour japonaise Sei Shônagon qui, au XIesiècle, éleva les listes au rang de genre poétique.

À la Grenette, le photographe propose treize listes d’images : « Choses qui rendent joyeux », « Choses qui portent la marque du temps », « Choses un peu secrètes »… Deux autres séries complètent l’exposition, l’une qui s’inspire de l’ambiance de polar à la Simenon que peut avoir Seyssel la nuit, l’autre qui rassemble en de longs panoramiques éclatés des images-flashes de la ville et de ses alentours.

https://guyschibler.ch/


Anna KARIN-Florence MONANGE du 2/5 au 2/6 2019

Anna KARIN

Anna Karin est née à Oslo, mais la plupart du temps, elle vit et travaille en Savoie. Son sujet favori est la géographie humaine, sujet qui l’intrigue, la fascine et la laisse parfois sans voix, mais qui inspire sa sensibilité et son talent.« J’aime travailler la matière, sculpter le bois, le peindre avec amour jusqu’à ce que la sculpture soit parfaite. Je peins avec une acrylique haut de gamme, réalisant des patines en plusieurs passages nécessitant de longues heures de travail. Pour mes travaux, j’utilise des bois flottés et je récupère des arbres qui sont abattus, notamment les tilleuls. »Le mode d’expression d’Anna Karin est inscrit dans la modernité même si elle puise son inspiration chez les grands maîtres du Moyen-Âge.Elle expose à Paris, Lyon, Toulouse, Montpellier ainsi qu’en Suisse, Pays-Bas, Tchécoslovaquie, Norvège.

http://annakarinsculptur.com

Florence MONANGE

Florence peint depuis toujours et aujourd’hui elle transmet cette passion en l’enseignant. Après avoir suivi les cours de Pierre Leloup, elle suit des formations dans plusieurs centres de créations artistiques dont l’A. C. D. A. à Grenoble. Psychologue de formation elle cherche toujours à peindre au plus près de ses émotions. « Peindre c’est aller à la rencontre de l’autre, de soi. C’est apprendre à s’écouter et à se taire.  Au-delà de l’acte technique il y a le partage, la rencontre, une histoire.» Florence est née en 1968 au cœur des montagnes de la Savoie, aujourd’hui elle a son atelier dans la Drôme des collines.

 http://florence-monange.com



Claire GUANELLA-Pierre JAGGI-Nina SCHIPOFF du 22/3 au 28/4/2019

 

Claire GUANELLA

D’eau et de terre
Tenter d’appréhender le sens de la poétique de l’imaginaire revient à explorer la signification de deux mots-clés : l’eau et la terre et de prendre en compte ce qu’ils possèdent comme charges. La peinture est un moyen d’en saisir le sens profond. Claire les fait jouer entre eux de manière exquise en apparence, mais afin de suggérer des pulsions profondes qui révèlent une sorte de combat où, sous la douceur, une érotique apparaît tout en discrétion.
Entre la terre et l’eau, comme entre le corps et l’âme il n’existe pas de rupture mais un rapprochement sinon à perdre la vie.

Nina SCHIPOFF

Dans son travail, Nina étudie les concepts d’espace et de temps. Elle questionne les traces invisibles et visibles de l’interaction entre l’homme et le paysage et leurs impacts écologiques et géopolitiques dans un monde en accélération. Ses narrations racontent des fragments d’un paradis sauvage en disparition, comme des souvenirs figes de l’équilibre complexe de l’évolution de la vie. Utopia ?

Pierre JAGGI

Entre oscillations, balancements, alternances ou cadences, mes sculptures récentes de formes géométriques ont toutes un point commun. La particularité de chacun de ces objets est de se mettre en mouvement lorsqu’on lui donne une simple impulsion manuelle, puis de prendre du temps avant de s’immobiliser à nouveau.
C’est une concordance entre la symétrie et l’équilibre en relation avec le mouvement.

 

EBAG Annemasse 8/2 au 17/3/19

 

 

La galerie du Pont des Z’Arts a le plaisir de vous faire découvrir un grand nombre d’œuvres émanant de diverses recherches artistiques.

«Des marches à suivre» est une exposition à laquelle participent les élèves adultes de différents cours et ateliers de l’EBAG :

Estampe – Portrait – Création – Huile – Dessin

Cet événement est une expérience riche pour les élèves de l’école, inscrivant leurs travaux dans un processus artistique professionnalisant.

L’EBAG, École des Beaux-arts du Genevois est un établissement d’enseignement artistique de la communauté Les Voirons, dont l’équipe pédagogique est composée d’enseignants/artistes possédant une solide formation et une pratique confirmée dans leur domaine.

L’école propose des cours, des ateliers et des stages à un public amateur enfants et adultes.

Elle s’est fixée pour objectif une qualité d’enseignement qui donne à tous les intéressés les moyens de développer leur potentiel créatif dans un esprit d’ouverture.

EBAG– 45 rue de la Libération – 74240 Gaillard – Tél. 04 50 37 37 08

www.ebag.annemasse-agglo.fr

 

Les artistes : 

Françoise BIZEAU Valerka MACHALA
Marie BRANDELET Dorota MICHALUK
Gottardo BONCOGNALI Anna PECCOUD
Christel BOUISSOU Jacqueline PONTE
Mirella BRETONNIERE Nathalie RODACH
Catalina GUREU Pascale SION
Charlotte LAFOURCADE Sonia STRAPPAZZON

 

 

Collège du Mont des Princes 5ème 11/1/19 au 3/2/19

 

L’exposition des élèves de cinquième du collège du Mont des Princes fait suite à celle de l’année dernière. Ce cycle d’expositions invite le public à percevoir l’évolution des élèves durant les quatre années du collège dans le cadre des pratiques artistiques.

Le titre de l’exposition, «Le petit monde de la bande des cinés» est un jeu de mot qui concentre les problématiques abordées cette année avec les élèves. Le public peut découvrir des photographies de mondes miniatures construits par les élèves qu’ils tiennent dans leurs mains. Ces photographies ont été ensuite retravaillées avec un logiciel pour familiariser les élèves aux pratiques numériques. Une autre partie de l’exposition est consacrée à la création d’une planche de bande-dessinée en noir et blanc, l’objectif était de construire une intrigue autour d’un autoportrait en commençant l’histoire par un plan rapproché et en finissant par un plan général ou vice-versa.

Artiste photographe, Laure MAUGEAIS a initié les élèves à la pratique photographique dont le Sténopé et l’Afghan-box. Des élèves ont pu aussi rentrer dans une caméra obscura géante pour comprendre les principes de l’optique et vous pourrez voir une installation issue de cette très intéressante expérience.

Enfin, Mme Lasne, professeur de français projettera les productions des élèves de l’atelier cinéma pendant lesquels ils visionnent, analysent des films, font des exercices pratiques autour du genre documentaire et des techniques du cinéma d’animation dont la pixilation, et réalisent de courts films avec l’aide du réalisateur et comédien Pierre-Antoine Rousseau.

Vous pouvez suivre ce travail sur le site : https://cinemadumontdesprinces.wordpress.com

Anne Pujol, professeur d’Arts Plastiques au Collège du Mont des Princes.

 

  

Un souffle pour un sourire 7/12 au 16/12/18

La galerie du Pont des Z’Arts de Seyssel propose une exposition dont le bénéfice sera entièrement reversé à l’Association « Un souffle pour un sourire ».

L’objectif de cet événement est de participer au financement d’une ambulance pour permettre aux centres de santé des trois villages nigériens de Mardane, Egnadawel et Tidene d’évacuer des patients vers l’hôpital d’Agades qui se trouve à 80 km et dont une bonne partie est une piste.

Aujourd’hui, il faut 2 jours de chameau pour rejoindre l’hôpital, une simple appendicite ou un accouchement difficile sont un arrêt de mort.

Plus d’ informations sur l’historique de l’association en visitant le site, www.unsoufflepourunsourire.fr

Pour participer au financement de cette ambulance, une quarantaine d’artistes a offert une ou plusieurs œuvres qui seront mises en vente à la galerie du Pont des Z’Arts du 7 au 16 décembre 2018.

L’exposition a pour thème « Chemin faisant ».

Des musiciens se sont associés à l’événement :

PHILMAR musique du monde le dimanche 9 décembre à 15h30 http://philmarzic.com

Claire DUCHATEAU récital de harpe le dimanche 16 décembre à 15h

Autoportrait-COLLECTIVE du 2/11 au 2/12/2018

Le thème de cette exposition « Autoportrait «  a rassemblé 25 artistes ayant des styles bien différents.

Mais qu’est-ce qu’un autoportrait en fait?

L’autoportrait est un genre de représentation de soi et non une représentation fidèle de la réalité.

Ce genre existe depuis longtemps, presque tous les peintres sont passés par l’exercice, et le résultat qu’il soit grinçant, drôle, caricatural ou aimable, révèle immanquablement la personnalité de l’artiste.

D’une certaine manière, l’artiste se met en scène et se donne à voir au spectateur. L’autoportrait est aussi une façon pour l’artiste de se questionner sur qui il est.

L’autoportrait est comme une quête de soi, il est une représentation de soi-même, si bien qu’il n’existe pas un type d’autoportrait mais une infinité.

A l’heure où est écrit ce texte, aucune peinture de l’exposition n’a été vue, la surprise sera pour nous comme pour vous, le jour du vernissage.

Une autre surprise: chaque visiteur pourra « s’autoportraitiser », à l’ancienne, en noir et blanc, vêtu ou non d’un accessoire à disposition, lequel devrait révéler son humeur du moment si ce n’est un peu plus…!

ANKH-FOUESE 14/9 au 28/10/18

ANKH – A la recherche du sens de la vie, de l’essence des choses, Ankh est attirée par le bois, ses fibres, son écorce, l’arbre qui respire, par les matières les couleurs et les textures mais elle sculpte aussi d’autres matériaux tels que l’acier, le béton , la pierre, le végétal…elle les relie.

Son travail parle de l’homme, de sa nature profonde et sauvage

FOUESE – « De l’œil à la main, il n’y a qu’un pas. Un pas après l’autre au fil des chemins. Ils me conduisent de l’invisible et savoureuse magie de la terre à la peinture.

J’ai toujours aimé sentir les arbres, la roche et les rivières. Lorsque je peins je revis les rythmes, la douceur et les fractures qui me touchent, leur histoire de chair modelée par la lumière, le vent et l’eau. »

Jean-Philippe BOLLE-Laurent Dominique FONTANA-Sylvie WOZNIAK 8/8 au 9/9/18

Sylvie WOZNIAK:

Les fils de l’aurore
Comme des anges déchus, ils se sont endormis, et de cet état ne peuvent nuire à personne. Aussi, aucun mal ne les atteint. La peinture s’efface avec le temps et laisse les traces d’une image, d’un rêve.

Jean Philippe BOLLE:

«Dans ces nuits, nées du graphite, fragments d’une collection imaginaire je veux des percées comme ouvertures vers d’autres voyages, rêves toujours silencieux.»

Je suis un «généraliste» du graphite, utilisant toute la gamme des crayons.

Cela va du 9H, le dur au gris si discret, jusqu’au 9B, un tendre au noir ténébreux.

Ils vont se mêler, et se marier pour mon bon plaisir.

Se superposer, le plus dur venant même parfois, en surface, glacer l’édifice.

Et moi, j’assiste, émerveillé à la naissance des images qui se racontent sur la page blanche,

tranquillement, silencieusement.

Ajouterais-je qu’une bonne gomme est indispensable ?

Laurent Dominique FONTANA:

Cinq sculptures en fût de châtaigner, 170cm/25/20 cm sur socle acier

5 femmes noires, châtaigner massif brûlé au feu, et enduite d’huile de goudron, veillent ce lieu de lumière qu’est la galerie, irriguée par la puissance silencieuse du fleuve, en contre bas.

Chantal CARREL-Catherine FAUCONNET 4/7 au 5/8/18

Chantal CARREL

Avec de la résine synthétique et de la bio résine, Chantal Carrel imagine des formes puis leur donne vie par des inclusions, joue avec leur mélange alchimique, extrait les bulles.

Elle crée des séries car elle aime l’idée que chaque oeuvre est une partie d’un tout, s’échappant ainsi de la quête romantique de l’illumination vers la perfection. Chantal joue avec les perspectives et les perceptions.

Catherine FAUCONNET

Je me promène sur la surface plane, ma toile posée à même le sol. Comme un voyage.

J’aime les couleurs pastel, les jus, beaucoup d’eau dans ma couleur. Puis le geste, lent ou vif, saccadé selon l’humeur, la musique du jour.

Je reprends au graphite, crayon de papier. Souvent le rythme est plus soutenu, intense. Puis je laisse place à une forme d’aléatoire. Les jus coulent, je tamponne, choisis d’insister ici ou là, estompe. Et le noir, toujours, qui structure, qui rythme l’ensemble.

 

Véronique Déthiollaz-Annette GENÊT-Guy SCHIBLER du 30/5 au 1/7/18

Y a-t-il au monde des formes à la fois plus simples, plus présentes et plus fondamentales que la ligne horizontale et la ligne verticale ? Après avoir exploré la première en 2016, trois artistes tentent maintenant d’approcher la seconde et d’en saisir l’essentiel.

Véronique Déthiollaz

Paysages fendus par des lignes verticales. Celles qui le traversent : les routes dans les plaines, les portes, les meurtrières dans les murailles. Celles qui se dressent : les tours, les arbres, les hommes. Lignes droites, solides, fières, et aussi parfois plus fragiles, incertaines, proches de la chute. Toutes, verticales éphémères, ouvrent des voies vers un lointain inaccessible, donnent l’impression de monter, appellent le haut, le ciel.

Pour dire cela, le crayon noir, parfois l’encre.

Annette Genêt

La ligne verticale n’est pas pour moi le plus court chemin pour rencontrer ma nature profonde. Cette dernière se complaît habituellement dans la courbe. Or, l’équilibre ne se trouve que dans la verticalité.

En agissant sur le cheminement de l’eau – plus ou moins chargée d’encre – que j’intercepte par des artifices divers, j’amène les éléments liquides à se positionner entre gravir et graviter.

Couler, repousser, diffuser, traverser, sécher et boire sont les verbes pour parler de l’encre.

Guy Schibler

La ligne verticale est riche d’une belle variété de sens. L’homme la rencontre évidemment dans la nature. Mais ensuite il se l’approprie. Dans ses œuvres, jusqu’à en gratter le ciel. Et aussi par la pensée, en la parant d’une grande richesse symbolique. Que l’on songe par exemple au pouvoir des mots « supérieur » et « inférieur ». La verticalité n’est pas seulement un état, elle est souvent un mouvement, une flèche qui, orientée vers le bas, dit la chute ou la déchéance et, orientée vers le haut, dit l’ascension spirituelle ou l’énergie sexuelle… J’ai tenté de saisir quelques traits de la ligne verticale par l’image photographique.

FABER-Gabriel RUTA du 27/4 au 27/5/18

FABER

Totalement autodidacte, à 40 ans par hasard j’ai trouvé l’art pour intéresser le temps qui passe, pour surprendre et me surprendre.

Depuis je n’ai de cesse que de faire, pour justifier chaque jour et tenter de rattraper un peu du temps perdu précédemment.

Peinture, sculpture, toute technique m’intéresse et au travers de chacune je peux exprimer différemment mes états d’être, de même l’évolution de notre monde, source d’inspiration, lequel ne me laisse pas indifférent .

Gabriel RUTA

La France est le pays le plus nucléarisé du monde en rapport au nombre d’habitants. La première centrale nucléaire construite y fut érigée en 1962. Depuis il s’est passé les accidents de Three Mile Island, Tchernobyl, Fukushima et bien d’autres. Cette technologie d’un autre temps fait aujourd’hui peser un risque majeur pour l’environnement et les sociétés humaines.

De façon sarcastique, je vous invite à un tour de France de ces paysages bucoliques. Décliné sous la forme de 19 affiches touristiques anciennes, ce travail de peinture souligne l’anachronisme de cette technologie. Le cadrage, la typographie et le traitement des paysages est en effet directement inspiré de l’iconographie des affichistes du siècle passé.

Les autres travaux que je présente lors de cette exposition sont également engagés et traitent principalement de problèmes environnementaux.

Christian-Humbert DROZ 9/4 au 22/4/2018

Exposition de sérigraphie « Passages »

Passages, thème de cette exposition, c’est en sérigraphie, le nombre de fois que je passe la racle avec une couleur différente sur une surface que je veux imprimer. C’est aussi ce coup d’œil, cette lumière, cette ambiance qui m’interpelle, en passant.

Je prends une photo, la travaille pour pouvoir la retranscrire en sérigraphie. Le nombre de passages peut varier entre deux et dix, parfois même plus s’il le faut, jusqu’à ce que je retrouve l’ambiance recherchée.

Il m’arrive d’avoir recours à quelques touches de pinceau ou de triturer l’impression pour souligner une ombre, donner un peu d’énergie ou de sérénité à mon image, ce qui explique que je travaille uniquement sur des monotypes, même si c’est plutôt à l’opposé d’une certaine pratique de la sérigraphie.

Jean-Philippe BOLLE-Jacques GUYOT-Anne IRUNBERRY-RELINDIS Numerica du 26/1 au 4/3/18

La Galerie du Pont des Z’Arts à Seyssel enchaîne sa saison avec une exposition intitulée Numérica.

Les œuvres présentées ont été réalisées à l’aide de dispositifs numériques soit pour les transformer, soit pour les créer entièrement.

Grâce à ces outils graphiques chaque artiste a fait son propre voyage et a illustré son processus créatif « d’oser aller nulle part, se perdre en chemin, se retrouver ensuite ».

Les réalisations de Jean-Philippe-Bolle, Jacques Guyot, Anne Irunberry et Relindis, sont présentées sur des tirages de grande qualité.

L’architecture utopique de Xavier Cardinaux se visionne à l’écran.

Collège du Mont des Princes 6ème du 12/1 au 21/1/2018

Cette exposition à la galerie du pont des Z’Arts « Autoportrès épicés et sculptures cartoons » des élèves niveau 6ème du collège du Mont des Princes à Seyssel devrait être la première d’une suite de quatre expositions. Le concept élaboré parla galerie du Pont des Z’arts consiste à suivre ces mêmes élèves, chaque année, jusqu’en troisième pour observer l’évolution des pratiques artistiques en cours d’arts plastiques tout au long du collège.

Cette année, les élèves de sixième vous proposent deux réalisations, une picturale et l’autre sculpturale.

Les peintures sont des autoportraits, mais l’idée principale était de forcer l’expression de ces autoportraits grâce à l’agencement des couleurs. Au préalable, un cours sur les particularités de la couleur (complémentaires, chaudes/froides, texture , facture…) devait soutenir leurs recherches ainsi que la prise photographique en plan serré de leurs visages qui devaient exprimer leurs personnalités. Sur la photocopie les élèves devaient placerlescouleurs pour souligner leurs expressions et ainsi, dans un deuxième temps, rassembler à la maison les éléments naturels (épices, fleurs, terre, farine…) pour confectionner leurs palettes de couleurs qui correspondait à leurs premiers brouillons. Pour finir, les élèves « reproduisaient » leurs photographies sur un format Raisin (50X65 cm) non dans l’idée de porter leurs efforts sur la ressemblance mais plutôt sur la force de l’expression grâce aux textures, factures et juxtaposition des couleurs.

Tous ces travaux ont été ensuite pris en photographie, ce sont ces photographies que vous verrez à la galerie du « Pont des Z’arts » à Seyssel, la fragilité des originaux ne permettant que d’en exposer que quelques uns.

Les sculptures, elles, en carton d’emballage sont composées d’éléments peints et découpés qui, pour moitié, proviennent de la collecte des élèves dans chaque salle du musée des Confluences à Lyon lors de la « Sortie intégration » en tout début d’année. Les quatre autres éléments qui composent cette sculpture sont des éléments personnels censés représenter les centres d’intérêt de chaque élève. Par classe, toutes ces sculptures sont assemblées pour construire des totems, symbole de l’union et de la cohésion de chaque classe. Les sculptures des délégués ainsi que celles de leurs suppléants servent de socle à ces totems. La mise en couleur de chaque sculpture fait suite au premier sujet (les autoportrès épicés) car l’objectif était cette fois d’accentuer le volume par la couleur.

Ces deux réalisations, proches de « L’art pauvre » incitent les élèves à créer à partir de matériaux pauvres tout en réfléchissant sur le rôle essentiel de la couleur dans une œuvre artistique.

Les peintures fabriquées à partir d’épices et autres ne pouvaient plus s’apparenter à du coloriage. La difficulté de maîtrise de ces matières encourageait l’élève à ne pas s’en tenir simplement à un bon ou mauvais recopiage de la photographie initiale, l’élève devait aussi montrer qu’il avait compris le cours sur la couleur en réutilisant les notions abordées.

En ce qui concerne les sculptures « la sortie intégration » a pour objectif essentiel de permettre aux élèves d’une même classe en début d’année de se connaître pour instaurer un climat de confiance entre les élèves d’abord mais aussi avec les professeurs accompagnateurs. Le rendu final (les sculptures) suit le même chemin puisque chaque élève doit se responsabiliser pour que cette sculpture tienne debout chacune d’elle doit être équilibrée, la mise en couleur introduit l’idée qu’elle peut aussi jouer sur la lecture d’un volume.

Anne Pujol, professeur d’Arts Plastiques au Collège du Mont des Princes